Fetes nostalgiques: auand les
ne suiyent
le coeur
Chantal Valleo
GRANBY
Lc* petit* angc* voni rangcr Icurs ailrs et cedcnt Ic pat aux violoncux. k unc organistę et un irompettiMc. qui attaqucnt des jur*. du gcnrc ii don ner des four-mis dans le* jambcs.
La plupart des convives k la fłte de jeudi sou. k Villa Bon-heur. sc conteniaieni d’ćcoutcr, souvcni ćmus, Ics airs qui les ont tam fait danscr lis auraient pu bouger un pcu. mais Ic temps a ravi 1'agilitć qu’il leur aurait fal-
«Je suis un Icctcur de la Bibie. Je pcux sous dirc quc la rcprćsen-tation — de la crichc vivantc — etait bonnc-, raconte Geofges, scul et bicn pensif. «Noel. c*est la naissance dc Jisus, mais dans le jcunc mondc. c‘est toui changc». rcgrette-t-il avant d*ćvoquer scs sousenirs dc jcunessc. Les fćtc* qui dćplacaient 48 convives dans son patclin. au Lac St-Jean. On chantait pcu. mais dku qu*on en faisait. «des stćpcttcs», rappcllc-t-il avant d’$tre submergć par 1’emotion. Puis il montc rcjoindre •>sa vicille» quc la maladie a retc-nuc au lit.
«Jc prie tcllemcnt ! Je nc com-prend pas pourquoi j'ai lam mai aux jambcs, »• raconte Jeannc. fi-nalement contcnte d’£tre venue. «Jc n‘avais pas envie de vcnir, parce que le soir, d'habitudc. je me couche de bonnc hcurc. Des quadnlles, ęa nous rappelle notrc temps*. lance ta damę de 84 ans.
Les ryt hmes et les chants finis-sent pourtant par balayer la tris-tesse de quclqucs-uns. Unc damę se Uusse allcr. bougeant son verrc de vin au rythmc des picces qu’cllc entend. Ellc s'excuse car le vcrrc vcrsc. un pcu.
Emcstine fait des jaloux: pendant les Ffcte* ses enfants seront autour d’eile. Mais ellc proteste: k son tour d'łtrc gitće puisqu'elle a elcvi douze enfants. Le premier accouchement augurait plutdt
convivn k la łłto dc jcadi Mir. k Vilła 8onheur. u contantaiaat M. »ais M grand nombre M Muyenait de leur agiliti dantan
«Ce qui mc fcrait plaisir. c*cst quc le monde soił d'accord». ajoutc-t-cllc. «Jc ne pensais pas que les gens en kgc avancć pou-saicnt etre malins» critiquc-l-clle, en retusant les sucreries qu'on lui prćsentc, diabćtc oblige. «C’est dur ! Surtout quand on voil des beaux gateaus frostes !», rc-chigne-t-clle.
«Toutes les antkes. on fait unc fćtc. Mais ccttc fois on a fait unc
mai: on l'a administrec parce quc Ic nouvcau-nć prćsentait le sićgc. "Dans ce lemps-IA. cc n'ćtait pas comme aujourd'hui. Tu ne pou-vais pas te refuser ii ton mari !», lance-t-ellc simplcmcnt.
La vie quotidienne n’avait rien de facile, ajoute-t-ellc. Sans ćlectricite. du bois vcrt. souvent mouillć, dans le poelc. puis les annćes dures, cel les de la guerre et du rationnement.
crćchc vivantc spćcialc. ęa rappelle aux personnes agees qui nc sortem plus. quand ils ćtaient jeu-nes.n raconte Pauline Fauchcr, responsablc du groupc des V.A.S.I. formć dc bćnesolcs qui rendent srisitc aux personnes agćcs seules et isolćcs, chaque jeudi.
Yvcttc Poirier est du nombre depuis 13 ans. «ll y a 14 ans. j'ai perdu mon mari. J’ai pensć qu'en faisant du bien aux autres, ęa
pouvait m'aidcr. J’esperc pousoir continucr longtcmps,» poursuit la damę dc 75 ans. Emmanuclle Bcs-sette et Sonia Duval 1'accompa-gnent. Ellcs pcrsonnifiaient des petits anges. avec la dou/aine de benevoles du V.A.S.L. leurs aines dc dcux genćrations, toutes ćton-nćcs d‘cntendrc cc qui leur scmblc dc «nouvelles chansonsw: des piece* traditionnelles et des rccls.
LA VOIX DE L EST - imtmkI. 21 d«cemtve 1991
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