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— Calme-toi, oncle Alex, lui ai-je dit.
Et il a retrouve son sourire. II a bredouille quelques excuses a mon intention. Nous ache-vions le dessert — deux tartes Tatin — et 1’oncle Alex m’a dit :
— Au fond, nous n’avons jamais parle tous les deux.
J’ai senti qu’il voulait me confier quelque chose. II cherchait les mots.
— J’ai envie de changer de vie.
II avait pris un ton grave qui nłavait jamais ete le sień. Alors, j’ai croise les bras pour bien lui montrer que j’ecoutais, de toutes mes forces.
— Mon cher Patrick... II y a des periodes ou il faut faire le bilan...
J’approuvais d’un petit hochement de tete.
— II faut essayer de repartir sur des bases solides, tu comprends?
— Oui.
— II faut essayer de trouver des racines, comprends-tu ?
— Oui.
— On ne peut pas toujours etre un homme de nulle part.
II avait appuye sur les syllabes de « nulle part » avec coquetterie.
— L’homme de nulle part...
Et il se designait de la main gauche, en inclinant la tete et en esquissant un sourire charmeur. Jadis cela devait etre d’un certain effet sur les femmes.
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