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une moustache lćgere, des yeux sombres et des cils tres longs.

—    Qu’est-ce que c*est, l’air franęais? ai-je demandć.

—    Je ne sais pas, moi...

Ii faisait tourner pensivement la petite cuillere dans la tasse de cafe.

—    J’ai pense a ton avenir, mon cher Patrick, a-t-il dit. Je crois avoir trouve le metier qui te conviendrait.

—    Ah bon?

II a allumć une cigarette.

—    Un metier sur, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver dans une epoque comme la nótre... II faut que tu evites les erreurs que nous avons commises, ton p£re et moi... Nous etions livres & nous-memes. Personne ne nous a conseil-les. Nous avons perdu beaucoup de temps... Je vais me permettre de te conseiller, mon cher Patrick... tu veux que je te dise ce metier?... II a appuye sa main sur mon epaule. II me regardait droit dans les yeux et d’une voix solennelle et alteree, il a dit :

—    Tu devrais etre exploitant forestier, Patrick. Je te donnerai une brochure la-dessus. Qu’en p>enses-tu ?

—    II faut d*abord que je m’habitue a cette idee.

—    Tu liras cette brochure. Nous en reparle-rons.

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