PROBLEM ES D^IMMUNOLOGJE 317
1915). Cependant, Ungermann (1917), dans une description systematique des methodes de fabrication des vaccin$ choleriąues et typhoidique$ au Bureau d’hygi&ne (Gesmdheitsamt) de Berlin, met en gardę contrę Futi-lisation de produits bon marche, notamment des extraits de viande pre-fabriąues qui, dans le cas ou ils seraient prepares k partir de viandes dhine fraicheur douteuse, peuvent contenir des produits de decomposition des proteines et, par suitę, engendrer des reactions chez les vaccines. De plus, puisque les milieux prepares avec de la viande fraiche de boeuf donnent un developpement plus abondant que ceux qui contiennent de la viande de cheval, on nłutilisait que les premiers pour la fabrication des vaccins au Bureau dliygtóne. Cependant, Fexcellente qualite du vaccin choleriąue preparć dans llnde MTnstitut Kasauli le montre, les produits de digestion de la viande de mouton peuvent presenter le m&ne avantage, dans les pays oii il ne peut 6tre question d*utiliser la viande de boeuf pour la preparation des milieux.
On emploie en genćral pour la fabrication des vaccins des boites de Roux ou des recipients analogues, ou bien, comme Fa recommande Ungermann, de grandes boites de verre a couvercle (diamćtre 21 cm); Fischer et ses coll&gues (1915) pour leur part ont preconise PutiJisation de boites etamees, Ils admettent, toutefois, qu’elles $e rouillent aprśs avoir servi plusieurs fois.
Ungermann a declare qu’on pouvait obtenir des recoltes plus abondantes en remplaęant, pour Fensemencement des flacons ou des boites, les suspen-sions faites directement a partir des repiquage$ sur gelose, par des cultures successives ad koc de celles-ci en bouillon (Bomllomorkulturen). II a propose d*expliquer ce fait en disant que, dans les cultures de V. cholerne sur gelose, une partie des germes n’est plus viable meme aprós une culture de 24 heures seulement, tandis qu’en bouillon la presąue totalite des vibrions est k ce moment encore au stade de la multiplication.
II est generalement admis qu’un temps d'incubation de 20-24 heures a 37°C convient k une production massive de V, choleraey pour la fabrication des vaccins.
3) Mćthodcs de stórilisation. La methode qui fut la premierę, et recemment encore, la plus employee dans la fabrication des vaccins choleriąues, consiste a exposer les microbes k la chaleur. Nous avon$ indiąue, plus haut, que Gamaleia (1888) avait eu recours, dans son travail d’avant-garde, a une temperaturę de 12CFC Fairbrother (1928) aetabli que la substance de V. cholerae qui protege Fanimal, est thermostable et qu*elle resiste pendant une heure k une exposition a iOO^C Uyeda (1922) dćclara qu’un « koktoantigen », c*est-a-dire le liquide surnageant des suspensions centrifugees de V. cholerae9 bouillies pendant 15-30 minutes, etait le meilleur vaccin choleriąue.
S’il est impossible de partager ce point de vue, on doit noter que, d’apre$ les observations de Taylor (1936), de Burrows et al. (1947) et de Singer