PROBLEM ES D IMMUNOLOGIE 349
adultes qui devaient rester indemnes de tout symptóme serieux pendant une semaine.
Les methodes importantes dont on dispose en pratique pour affirmer les proprietes immunisantes des vaccin$ cholćrique$ peuvent se classer comme suit:
1) ćpreuve$ directes d’agglutination pratiqućes avec les vaccins comme antigfries et des serums anticholeriąues standards;
2) tests sćrologiąues (reactions de Pfeiffer comprises) pour affirmer la presence d'anticorp$ dans le sćrum des animaux immunises activement, ou des sujets humains;
3) experiences d*immunisation active sur les animaux de laboratoire;
4) tests de protection avec les serums des animaux vaccines ou des sujets humains.
Nous allons maintenant traiter successivement de Pimportance de ces diverses mćthodes.
1) Epreuves directes d’agglutmation. En resumant les experiences de Pasricha et ses collćgues (1938, 1941) sur Texamen de nombreux vaccins cholerique$ de provenances diverses, Taylor (1941) expose que ces auteurs ont fait appel a trois categories d*epreuve$> soit o) Pagglutination directe des vaccins pr£ts a 1’usage, par des serums O purs des sous-types Inaba et Ogawa; b) des tests agglutinogćnes chez les lapins; et ć) des tests de protection du cobaye. Taylor souligne que:
* On a constat6 que les resultats de ces epreuve$ śtaient paraMcs, ct que, lorsqułun vaccin rTetait pas agglutinć k un titre cotwenable par les sćrums O, on n’obtenait aucune protection contrę une dose infectante de V. cholerae. [Trąd.]
Persuade, en raison de ces experiences, de la grandę valeur des tests directs d^gglutination, Taylor conclut donc que « si un vaccin est sterile et temoigne d?une agglutination satisfaisante, on peut le tenir pour satis-faisant».
2) Tests serologiąues. A insi que nous Favons dćja exposć? les epreuve$ d’agglutination avec les serums des animaux immunises et plus encore avec ceux des vaccines humains, ont ete pratiquees par de nombreux chercheurs, mais elles ont fourni des resultats assez discordants. II est hors dedoute que, a cóte des diffórences inherentes aux diverses preparations de vaccins soumis k Texamen, ces reponses inegales sont, dans une grandę mesure, due$ k des causes extrinsćques, notamment a) des diffórences dans Fimpor-tance et le nombre des doses de vaccin administrćes, et b) des diffórences dans la technique utilisee par les divers travailleurs, et specialement Pemploi moins favorable des antigćnes tućs, au lieu des vibrions choleriques vivants. Cependant, on doit admettre aussi que m§me si ces epreuves sont prati-quees, de manierę appropriee, avee les serums d*individus convenablement