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yisibles en relief. En radiographie (Pi. XXXII. 2) on Ies voit comme des traits blanchatres, plus Iarges que Ies rayons incises, et plus flous.

Les rayons „de surface”, egalement dores (c. 14 et 15) ont, en radiographie, un aspect semblable aux rayons „sous-jacents”. lis se trouvent au-dessus des nuages (c. 11 et 12) sont plus nombreux et penetrent davantage dans les avant-plans. Certains ont ete restaurćs dans Ies temps modernes.

Interpretation

Les rayons graves (c. l) appartiennent a une conception eyckienne, qui fut abandonnee par Ie maitre. En effet, ces rayons n’ont jamais ete dores et Ies creux correspondants (incisions) ont ete remplis par du blanc de plomb. Ne perdons pas de vuc que ces rayons ont ensuite ete recouverts des trois couches originales (c. 5, 4, 5) du ciel — couches que nous retrouvons partout.

Les rayons „sous-jacents” (c. 8 et 0) sont dores. donc arrives a un stade finał d execution. lis doivent 6tre consideres comme originaux. Dans certains cas, ii y a superposition (fortuite) des rayons incises et des rayons sous-jacents : l interpretation radiographique en est rendue moins aisee. De plus, ii est parfois difficile de Ies differencier de certains rayons ajoutes ulterieurement (,,rayons de surface”) qui apparaissent egalement flous en radiographie et dont Ie parcours, pour plusieurs d’entre eux, coincidc en partie ou en totalite avec celui des rayons „sous-jacents” (PI. XXXVII, 5). Fait extremement important, certains de ces rayons se retrouvent en dessous de la tour d’Utrecht (PI. XXXIX, 1 : fleche) et d une partie de la vegetation (arbres, gazon).

Les rayons „de surface” ne sont manifestem ent pas originaux. Comme ils se trouvent au-dessus des nuages, de la tour d Utrecht (p. 112) et d’une partie de la vegetation (p. 114) — s&rement des additions — on doit admettre que certains d’entre cux turent apposes par van Scorel et Blondeel (cf. d ailleurs la copie de Coxie) Ies autres 6tant I oeuyre de restau-rateurs plus recents.

ARCHITECTURE ET VEGETATION MEDITERRANEENNE

A L HORIZON DU PANNEAU X

Obseruations

Celles-ci s’appuient surtout sur I etude des radiographies.

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Se basant sur la presence du dessin, Ie peintre delimite la terre et Ie ciel, en couyrant celui-ci de blanc de plomb (nettement yisible en radiographie) et en respectant Ies contours

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