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folie? Et si oui, comment?), aprćs les rćponses cartćsiennes de la science et les nouveaux ąuestionnements que posent les arts, la croyance est la demiere formę de reaction face a cette ąuestion.
Alors, des trois formes d'approche ćpistćmologiques, laquelle est la meilleure, si tant est qu'il y en ait une?...
.Tespćre avoir contribuć, par ma pićce, a 1'enseignement de la tolerance envers le fou et son langage, et de rouverture vers de nouveaux traitements de la folie. Grace k ce prćsent essai, mon souhait etait de relancer et de rćpondre k 1'interrogation suivante : mais qu'est-ce qu'une reprćsentation du dćsir du fou k travers son langage? Comment cela se produit-il et pourquoi est-ce important d’en parler k Hieure actuelle?
En vertu des tentatives de dćfinitions d'une formę particulićre de la folie, j'ai dćmontre que le paradigme de celle-ci, vu par 1'angle litteraire, reste ouvert. D'autant plus que, dans le theatre contemporain, ses symptómes ne cessent de se deplacer et d'ćvoluer, oscillant k Tintćrieur d'une vision tragi-comique. Ainsi, on reprćsente parfois 1'alienation par un aveuglement ou une boiterie mais moins souvent par le dćreglement langagier. Mais la question du traitement de la folie demeure un des points centraux de ma problćmatique.
Or, ce qui cause la folie et qui isole chaque humain dans sa condition de loup solitaire, c'est, selon moi, le dćsir d'amour dans lequel tout personnage que je represente est engluć. Metaphore adequate qui touche la question du symptóme de cette pathologie urbaine et contemporaine, la sexophonite aiguć exemplifie par ses dćformations langagićres une impossibilitć de communiquer par des usages peu frequents des dialectes et expressions francophones.
L'esthćtique qui seyait le mieux a ma vision de la representation du dćsir du fou etait, comme je Tai montrć plus haut, celle d'une comćdie en sept tableaux, un interlude et un ćpilogue, avec tous les enjeux qu'e!le implique, au sein de mon ćcriture : des intentions