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4. Jćsus deuant Hłrodc. — Hćrode cst assis sur son tróne, coiflfe dc pourpre, v£tu d*une tunique rougc et d’un caniail vert. Lcs mains ouvertes, il semblc intcrroger Jesus qui, en robę blanche, se tient devant Jui. La flgure du Sauveur est envabie et mangćc par )es lichens.
5. La flagcllation. — Le Christ est attachć i un tronc d’arbre, entourć de gens en pourpoint rouge. L’un d’eux, dont les chausses sont mi-partie jaune et lilas passe, a le bras Ieve pour le frapper.
6. Portement de croiz. — Le Sauveur porte unc croix en forinc dc tau (T), dont la partie la plus longue est dirigće vers l'avant. Cette partlcularitć cxiste au eahaire de Tronoen. — A droite, une sainte femme dont le visngc cst empreint de douleur.
ThoisiŁmf. sśrie. — 1. La crucifizion. — Sur la croix, a moitie ćlevće. le Christ est attache. L'n bour-rcau lui cloue l’un des bras, un autre lui attache les pieds. On voit, sur la droite, la Yicrge et Madcleinc, en bleu fonce. Dans le fond, & gauche, apparait unc troupe d’homraes.
2. Le Christ en croiz. — Au pied de la croix se trouvent Marie, habillćc de bleu, et deux personna-ges barbus, qui doivcnt etre Nicodóme et Joseph d*Arimathie. On apcręoit, derridre la Viergc, deus figurcs ct plusicurs personnes. La sont aussi la lance qui peręa le flanc de J^sus, puis la pique, surmontće d’une eponge.
3. Descente de croiz. — Marie cst Iu, toujours en bleu. A cótć d’clle Nicodćme et Joseph d’Arimathic.
4. Misę au tombeau.
5. Jćsus rcssuscite. — Le Christ sort du tombeau,| aurćolć d’un nimbe crucifćre, et vetu d’un manteau vert. II tient, de la main gauche, la croix de rćsur rcction, ornee a la manićre d’une croix proccssion
nelle. Au premier plan, Pon aperęoit deux soldats,. dont Pun tombe en avant, alors que Pautre est afFalć a terre.
6. Jesus aux I.imbes. — Les limbes sont figurce* par unc innncnsc gueule bleue-violacće, garnie de dents aigiies. Un personnage reprćscntant unc śmc se tient debout dans cette gueule. Le Christ est a gau-chc, vćtu de blanc : ii scinble porter un baton. Ici, coinmc au calvairc de Tronoen, Partiste a conservć Pidóe traditionnelle des limbes, qui ne sont pas le vćritable enfer, mais le sejour oii les justes atten-daient Parrivće du Sauveur.
L’eglise dc Locronan s’achevait en 1475, ct a ce moment ii ne restnit plus & faire quc la grandę ver-ridre (1). Celle-ci fut donc etablie Punę des annees suivantes.
II cst interessant dc noter que la elef de vońtc de la sacristie porte commc armoiries : dc gueule d la fasce d’firgcnt accumpagnee de 3 hures de saumon de meme. Ce sont les armes dc Guillaume de la Yille-blanchc, abbć de Sainte-Croix de Quimperlć en 1453, mort en 1483, aprćs avoir tJte un grand construc-teur (2).
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(1) H. \Vaquet, Vitlllt$ Pierrts Brelonntt, 1920, p. 191.
(2) Notę de M. Lt Gnennec.