•Recours a Romę.
Pour les empóchemenls majeurs, il csl nćcessalre de recourlr k Home. MM. les Curós et Rectcurs auront soln de prćvenir leurs parolsslens qu’un dćlal- de ąualre semalnes est nćcessalre pour recevoir et fulrainer une di8pcnse de consangulnitć ou d’affinUć, un dślai dc c\nq somaines pour une dlspense de rellglon. mlxte ou de disparitś de culte.
Ródaction de la supplique.
La supplląue doit 6tre ćtablie sur une formule spćcfale que l’on trouve k rimprlmerle Gornoualllalse, et compren-dre tous les renseigneraents nćcessalres.
Les ‘raisons canonląues admlses par le Salnt-Sifcgc, qu’on a le plus fróąuemment occaslon de prćscnter, sont les suWantes : Angustia loci originis vel domicllil. — Nullitas vei lncompetentia dotls. — Aetas oratrlcis (24 ans róvolus et molns de 40 ans). — Pour une veuve : aetas adhuc junior (de 25 k 30 ans). — Bonum prolls (indiquer le nombre et I’Age des enfants). — Puella patre vel matre. vel utroque parcnte orbata. — Infamia mulierls. Firmitas in proposito. — Timor fundatus unionls mere eivłlis. — F.xcelientia meritorum. — Scandalura removcn-■dum. — Cohabltatio periculosa. — Bonum pacis.
En prlncipc, la Sacrśe Congrćgatlon des Sacrements exige deux motlfs de dłspensc.
Remarque8.
i° L’empćcliement de parcntó spirltuelle ne rćsulte que du Baptćme, k Tesclusłon de la-Confirmatlon ; il n’exi3te qu’entre le baptlsant et le baplisć, le parraln et la fllleule, la marraine et le filleul. — La multłpllcltó croissante des dlvorccs rond plus frćquent rempflchement de erimc exlstant enlre deux personnes mariće9 clvilement k la suttc du dlvorce de 1’uno d’elles, lorsqu’elles veulent rógularlscr leur union, aprfcs le dćcćs du premier conjoint.
2° Urgenle mortis peiiculo, quand le recours k l’Ordl-•nalre est lmpossible, le Curć, ou mfime k son dćfaut, un ■prfitre quelconque dans le cas prśvu au * canon 1044 et au canon 1098 n° 2, peut, pour tranqutlllser la -conscience. du mourant, ou pour Idgltirner les enfants, dlspenser de la formę requ\se dans la cólćbration du marlage, et de <ous les empćchemeiits, publics ou occultes, de drolt *n*ciB8lastique, & rexceptlon de ceux qul provIcndralent
de 2’ordinatlon sacerdotale et de 1’afflnltó en ligne dirccte quand le m&rlage a ótó consommó. — Le prótre qui use de ce pouvolr a .robllgation d'en fnformer 1'Ordłiiaire Immódialement. . A
Le confes9eur joult du móme pouvolr, mais soulement-en confession, et uniquement pour le for inteme.
3° Dans les cos urgents, c’cst-&-dire ąuand on vient k-dócoimlr un empóchemcnt alors quc,tout est prfl.t pour le marlage, et qu’il est impossible de recourlr k 1’Ordi-nalre, ou qu’on ne peut le falre sana danger de violer-un secrel, tous les prótres dont il vlent d’ótre ąuestlon ci-dessus (curó, prótre prósenl en 1’absence du curó, eon-1 fesseur) peuvcnt dlspenser des mómes empćchem.ents, mais seulement dans les cas occuUes. — Si rejnpóche-ment ótait publlc, !e marlage devrait ótre ret&rdó Ju9qu’i ce qu’on ait pu recourir k rOrdin&ire.
4° Quand pour une raison ou pour une autre un projet de marlage est rompu, pour leąuel une dispense avatt ótó demandśc, on doit verser la moitió de la componende pour couvrlr les frals dój& engagćs.'
3) Pouwoirs
La compótence du curó pour les mariages n’est plus' personnelle, mais uniquement territoriale. Dans sa parolsse, il asslste validement & tous les mariages. Hora de sa paroisse, il a besoin d'uno dólśgatlon pour assister aux mariages móme de ses parolsslens.
De móme, dans sa paroi9se, le curó peut dólóguer un
autre prótre pour assister aux mariages,----et.^cetto
dćlćgation est reąuise pour la validitó. — Au contrairc, 11 n’a plus k donner une dólógation, mais simplement une autorisatlon quand ses parolsslens vont contracter ailleurs;.* et cette autorisatlon n’est requlse que pour la licóitó.
« Rn rógle gónórale le marlage doit ótre cólóbró devant le curó de la flancóe ; mais, tout motif raisonnable auto-rlsant la pratique contraire (canon 1097, § 2),.Nous recommandons de ne pas contrarlcr sur ce point le chols des familles, k inoins que, par leur fróquence, ces dóroga-tions ne dógónórent en abus.» (Statuts diocćsains.)
La dćlćgation doił toujours ćtre donnie & un prćtre ditermlnć pour un marlage dćtermlni. Toute dólógation de caracióre gónóral. et, indóterminó scrajt, nulle...— A noter toutcfoi9 que le prótre chargó de remplacer un curó absent dans leą conditions spóciflćes par le canon 465, §§ 4. et 5 (ricarius substitulus), est selon le droit, investl