Laissez-vous conter

Concarneau,

Ville d’art et d’histoire…

…en compagnie d’un guide-conférencier agréé par le ministère de la Culture.

Le conférencier vous accueille. Il connaît toutes les facettes de
Concarneau et vous donne les clefs de lecture pour comprendre
l’échelle d’une place, le développement de la ville au fil de ses
quartiers. Le conférencier est à votre écoute. N’hésitez pas à lui
poser vos questions.

L’animation du patrimoine

coordonne les initiatives de Concarneau, Ville d’art et d’histoire.
Le service propose toute l’année des animations pour
les Concarnois et pour les scolaires. Il se tient à votre disposition
pour tout projet.

Si vous êtes en groupe,

Concarneau vous propose des visites toute l’année sur réservation.
L’Office de tourisme et l’animatrice du patrimoine sont à votre
disposition pour l’organisation de votre programme.

Renseignements,
réservations :

Animation du patrimoine
tél. [phone]
[e-mail]
Pôle Culturel - Les Halles
Place du Général de Gaulle
29900 Concarneau
fax [phone]

www.ville-concarneau.fr

Office de Tourisme
tél. [phone]
Quai d’Aiguillon B.P. 529
29185 Concarneau cedex
fax [phone]

Concarneau appartient au

réseau national

des Villes et Pays d’art et d’histoire

Le ministère de la Culture et de la Communication, direction
de l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellation Villes
et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent
leur patrimoine. Il garantit la compétence des guides-conférenciers
et des animateurs du patrimoine et la qualité de leurs actions.
Des témoignages archéologiques de la préhistoire à l’architecture du
XXI

e

siècle, les Villes et Pays mettent en scène le patrimoine dans sa

diversité.

Aujourd’hui un réseau de 122 Villes et Pays vous offre son savoir-
faire sur toute la France.

A proximité

Dinan, Dinard, Fougères, Nantes, Quimper, Rennes, Vannes et Vitré
bénéficient de l’appellation Ville d’art et d’histoire ; Morlaix de l’ap-
pellation Pays d’art et d’histoire.

Crédits photos : Gérard Fournier, Véronique Brod, Ville de Concarneau

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Villes et Pays d’art et d’histoire

circuit-découverte

Concarneau

Les fortifications

laissez-vous

conter

Le second pont-levis

La tour du Major

Maison du Gouverneur

Corps de garde

Tour du Major

Tour Neuve

Porte au Vin

Chapelle de la Trinité

Poudrière

Place du

Petit Château

Tour au Vin

Tour du Passage

Tour aux Chiens

Tour du Maure

Tour de la Fortune

Tour du Gouverneur

Fer à Cheval

2

e

pont-levis

Ravelin

1

er

pont-levis

Porte du Passage

Place Saint-Guénolé

Rue Saint-Guénolé

Rue de l'Eglise

Rue Militaire

Rue

Vauban

Rue

Théophile Louarn

3

e

pont-levis

Une dame

Carré

des

Larrons

Demi-lune

XIII

XIV

XV

XVI

XVII

XVIII

XIX

XX

XXI

1373 : Prise de la

forteresse par le

Connétable Du Guesclin

aux Anglais (existence

d'une enceinte à cette

époque).

2

e

moitié du XV

e

siècle :

Lancement de la fin de la

campagne de

fortification par le duc

François II.

Dernière décennie :

Légères restaurations de

la forteresse selon les

indications de Vauban.

Percement de la porte du

Passage. Déclin de

l'intérêt militaire de la

place.

Principaux

réaménagements.

Rehaussement de

l'enceinte adapté à la

nouvelle artillerie. 1899 :

les fortifications sont

classées Monument

Historique.

1902 : début de

l'acquisition par la ville

1997 : sondages

archéologiques au Petit

Château.

Construction de

nouvelles tours et ajout

du Fer à Cheval. Un état

de la Ville Close est

décrit dans un rentier

datant de 1540.

Vestiges d'une tour

(découverts lors des

travaux au Fer à Cheval)

Le colombier

militaire

Les fortifications

Les principaux accès
de la forteresse

A l’ouest, l’îlot était accessible
seulement à marée basse avant la
réalisation de trois ponts dor-
mants et de trois ponts-levis.
Il ne reste aujourd’hui que le
ravelin (filtre défensif) et les vesti-
ges du second pont-levis restauré
en 1819.
La porte d’entrée qui s’ouvre
sur la place forte a été remaniée
au XVIII

e

siècle.

A l’est, la traversée est assurée
par un bac qui dépose les usagers
à la porte du passage.
Celle-ci a été restructurée aux
XVIII

e

et XIX

e

siècles.

Les dames

Ces ouvrages défensifs de forme
tronconique construits au XIX

e

siècle empêchent l’accès par
l’extérieur aux deux tours
principales de l’entrée.

Le corps de garde

Reconstruit en 1694 dans la
demi-lune, il protège l’accès au
deuxième pont-levis. Il a été
récemment restauré par la ville.

Le beffroi

Edifié en 1906 sur l’ancien poste
de guet, il abrite le mécanisme de
l’horloge.

Les courtines

Ces murailles en granite local qui
relient les tours ont une épaisseur
moyenne comprise entre 2,50 m
et 3 m.
Elles ont conservé leurs mâchicou-
lis du XV

e

siècle sur la presque tota-

lité de l’enceinte qui a été rehaus-
sée de parapets de schiste percés de
créneaux au XIX

e

siècle.

La tour du Major

Déjà nommée ainsi en 1691,
elle s’est appelée aussi tour des
Munitions pour avoir abrité les
barils de poudre de la garnison.
La tour d’origine, probablement
érigée au XV

e

siècle, était

couronnée de mâchicoulis en
forme de pyramide inversée
encore visibles aujourd’hui.
Chemisée un siècle plus tard et
comblée vers 1840, cette tour fut
révélée dans son intégralité lors
des travaux
effectués entre 1976 et 1985
au Musée de la Pêche.

La tour du Gouverneur

Doit son nom au lieu de résidence
du gouverneur militaire. Le plan
de la tour primitive est original
mais il n’est plus visible.
En effet, comme la tour du Major,
sa position stratégique à l’entrée
de la place forte est l’explication
des nombreuses modifications sur
l’ouvrage. Début XVIII

e

siècle,

un éperon (avancée défensive) est
ajouté à la base de la tour. A la
même époque, de grands travaux
de surélévation avaient été envisa-
gés mais aucun projet n’a abouti.
Au XIX

e

siècle, on réaménage

l’intérieur et on établit un
colombier militaire s’ouvrant sur
la demi-lune.

La tour de
la Fortune

Cette appellation reste un mys-
tère, elle prendra aussi le nom de
tour du Masson. Au XIX

e

siècle,

cette tour n’a pas été remblayée
car sa position est peu straté-
gique. Elle fait partie des plus
anciennes : sa forme est en demi-
cercle et elle est percée de trois
archères-canonnières.

Maison du Gouverneur

Corps de garde

Tour du Major

Tour Neuve

Porte au Vin

Chapelle de la Trinité

Poudrière

Place du

Petit Château

Tour au Vin

Tour du Passage

Tour aux Chiens

Tour du Maure

Tour de la Fortune

Tour du Gouverneur

Fer à Cheval

2

e

pont-levis

Ravelin

1

er

pont-levis

Porte du Passage

Place Saint-Guénolé

Rue Saint-Guénolé

Rue de l'Eglise

Rue Militaire

Rue

Vauban

Rue

Théophile Louarn

3

e

pont-levis

Une dame

Carré

des

Larrons

Demi-lune

XIII

XIV

XV

XVI

XVII

XVIII

XIX

XX

XXI

1373 : Prise de la

forteresse par le

Connétable Du Guesclin

aux Anglais (existence

d'une enceinte à cette

époque).

2

e

moitié du XV

e

siècle :

Lancement de la fin de la

campagne de

fortification par le duc

François II.

Dernière décennie :

Légères restaurations de

la forteresse selon les

indications de Vauban.

Percement de la porte du

Passage. Déclin de

l'intérêt militaire de la

place.

Principaux

réaménagements.

Rehaussement de

l'enceinte adapté à la

nouvelle artillerie. 1899 :

les fortifications sont

classées Monument

Historique.

1902 : début de

l'acquisition par la ville

1997 : sondages

archéologiques au Petit

Château.

Construction de

nouvelles tours et ajout

du Fer à Cheval. Un état

de la Ville Close est

décrit dans un rentier

datant de 1540.

Vestiges d'une tour

(découverts lors des

travaux au Fer à Cheval)

Une archère-canonnière

La tour Neuve

Appelée tour du Moulin à Poudre
au XIX

e

siècle.

La présence d’embrasures à la
française ainsi que sa forme en
U suggèrent une édification au
XVI

e

siècle. Elle a été ajoutée à la

courtine pour protéger un secteur
vulnérable à marée basse.
Elle domine aujourd’hui le che-
min de ronde par des
surélévations successives.

La tour au Vin

Ou tour de la Porte au Vin.
Elle est de forme cylindrique et sa
seule ouverture de tir non murée -
une canonnière carrée - permet
de la dater du dernier quart du
XV

e

siècle.

La tour du Passage

Elle a eu de multiples appellations :
tour de Chambertin, Istim ou des
Larrons. Son emplacement est des
plus stratégiques. Un escalier à vis
y a été découvert.
L’archère-canonnière orientée
vers l’intérieur de la Ville Close
date du XV

e

siècle.

L’emplacement de cette der-
nière fait penser que la porte du
Passage était aménagée
différemment à l’origine.

La tour aux Chiens

Dite aussi tour du Port ou tour
de l’Essence. Tout comme la
tour Neuve, l’ouvrage daterait
du XVI

e

siècle. Elle a été voûtée

en briques au XIX

e

siècle et servit

d’entrepôt à charbon.

Le Fer à Cheval

Cet ouvrage doit son nom à sa
forme caractéristique (il est aussi
appelé Eperon en 1694). Il date
du XVI

e

siècle mais avait été

comblé au XIX

e

pour servir de

batterie côtière sur le port.
Son déblaiement à la fin des

années 1990 a permis de
découvrir ses aménagements
internes et les constructions qui
lui préexistaient. En effet, les ves-
tiges d’une tour datant du XIII

e

siècle ont été mis au jour ainsi
que les restes de la courtine du
XV

e

siècle. Le Fer à Cheval était

composé de trois niveaux : une
partie basse avec des embrasures
à la française, un niveau intermé-
diaire dont subsistent les vestiges
d’une cheminée et l’emplacement

de deux fenêtres, et un parapet
percé de neuf embrasures et
desservi par un chemin de ronde
dans la partie supérieure.

La tour du Maure

Appelée aussi tour du
Connétable en 1753.
Son nom n’a toujours pas
trouvé d’explication.
Les trois archères-canonnières
qui la percent ont la même
forme que celle de la tour du
Passage. L’intérieur de l’ouvrage,
comblé au XIX

e

siècle, a été

déblayé au milieu des années
1970.

Le Fer à Cheval