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esclave; pour vous autres, allez en paix retrouver vntre pćre. ^lors Juda s’approchant plus pres de Joseph lui flt une descriptiou toucliante de l’extreme attachement de Jacob pour Benjamin, et comme il lui avait fallu ga~ rantir a son pere par serment de lui ramener cet eufant clieri. „Oli mon Seigneur, ąjouta-t-il, ne vous mettez pas en colere si votre seryiteur vous supplie de Im permettre d’efre esclave a la place de son frere cadet, afin qu’il retourne avee ses freres; exigeriez-yousdonc, queje fusse moi-meme, en retournant vers mon pere sans eet enfant, teinom du mallicur qui accableranotre vieux pere?” Joseph ne pouyanf plus re-tenir ses pleurs, lit sortir tous ses gons, et dit a ses freres: „Je suis votre frere Joseph que vous avez vendu; nayez pas peur, je vous pardonne; c’est Dieu qui m’a enyoyo ici pour que je pnisse fournir a mon pere et a toute sa familie les moyens de conseryer Jeur vie.” Ce-pendant Pbaraon, ayant appris que Joseph avait retrouye ses freres, en fut tres-eonfent, et lui dit: „Prenez des cliariots, et enynyez cliercher votre pere; je vei]x qu’il yicnne en Egypfe avec sa familie, et je lui donnerai le plus beau pays de toute ^rEgypte pour y demeurer.’ Eu-suiteJoseph, apresavoir tendrementembrasse ses freres, surtout Benjamin, lenr fit de grands presents, et les en-voya ebercher leur pere.

Iflort de Jaeob et de Joseph.

(Juana les enfauts de Jacob furent arrives cliez eux, ils dirent a leur pere: „Rejnuissez-yous, votre fils Jo-scidi est yiyant, et il comuiande dans tout le royaume d’£gypte.” Jacob ne youlut pas dabord, ajouter foi a cette heurense nourelle: mais quand il out vu les pre-

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