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CHRONIQUE.

(jENERAUTES.

Dans les Aarskcratlelsc de Kungl. humanistika \'etenskapsamjundet i Lund, M. Agrell publie un remarquable article : Zur Geschichte des indogermamtehen Neutrums. Pour des raisons theoriques, j’avais uli amene a supposer que la nasale finale des neutres du type gr. f,uyiv, lat. iugum ćtait un phoneme acccssoire, sans valeur mor-pbologique. Mais je n’avais pas trouve a eiler des formes lelles que 'ijugo. M. Agrell en a retrouvć en hittite, et il croit pouvoir en signaler de plus ou moins plausibles dans plusiem-s langues indo-europćennes. Cette trouvaille renoueelle, on le voit immćdiatement, toni le probleme du traitementdc-oensyllabe finale du slave. Si igo peut reposer sur *yugo, il n’y a plus d opposition entre le tvpeign et les accusatifs masculins singuliers tels que svetu ou les pre-mieres personnes du singulier telles que padu. Les fails prussiens sont par mulbcur troubles.

Dans un memoire approfondi, qui a deja iii signald (Reme des litudes slares. V, p. 970), Der Wechsel (j) c-'o iut Slatischen (Skrifter ulgirna av K. Humanistika Vetenskapsamfundet i Uppsala, as, A), M. II. Ekblom esamine en phoneticien et cnhistorien du slave le probleme dćlical du trailcment de e- initial en slave. II erarte avcc raison rhypothese danciennesalternanccsvocaliques. Sans parler de beaucoup de remarques fines et precises — et dont la portee depasse sourent celle du probleme particulier — il apporte un fail Capital dans la discussion : la ou le russe olTre le Iraitement o-, le bas sorabe oflre en plusieurs cas he-: heleń en face dc r. oleń. Dans quelques cas, naturellement, il peut y avoir d ancicnnes alternances, ainsi dans b. sor. wńtery en face de v. sl. je ter u.

Dans le dernier cahier de la vivante Zeitschrift fur slarische Phi-

Recue des Etudtt slates. tome VI. 1936, fasc. 1-2.