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Pour la suitę de la conclusion gćnćrale, les parties C. 1 & C.4 rćcapitulent les principaux resultats de chaque chapitre alors que la partie C.5 discute de 1’ensemble des resultats dans un contexte gćnćral.
C.l Ajustements de la performance mćtabo!ique au sein de l’hiver
Avec le chapitre i, nous avons suivi les variations de la performance mćtabolique au niveau populationnel et individuel durant deux hivers consćcutifs. Cette ćtude a mis en ćvidence une lćgćre augmentation (+6%) du BMR entre le dćbut de l’hiver en octobre et le pic de froid en fćvrier. Puis, en mars, une fois le pic de l’hiver passć, nous avons observć une rćduction (-6%) des couts de maintenance jusqu’& une valeur de BMR similaire & celle de 1'ćtć alors que les tempćratures ambiantes ćtaient encore froides (tempćrature minimale au mois de mars : 2010 = -16°C, 2011 : -27°C). Ces rćsultats suggćrent que les mesanges ajustent leur BMR sur une courte ćchelle de temps (i.e. < 1 mois) au sein de l’hiver mais que la temperaturę ambiante n’est probablement pas le facteur environnemental qui influence majoritairement le BMR hivemal des mćsanges.
En ce qui conceme la capacitć thermogćnique maximale, en moyenne, le Msum augmentait graduellement (+25%) entre le dćbut de l’hiver et le pic de froid pour legćrement diminuer (-5%) en mars. Cependant, le patron d’ajustement du Msum differait entre les deux annćes de 1’etude. Alors que la premi&re annće, le Msum atteignait sa valeur maximale au mois de fóvrier pour decliner lćgćrement en mars, la deuxieme annće, c’est au mois de mars que le Msum etait le plus ćleve. D’apres les donnćes de temperaturę, le deuxićme hiver fut plus long et plus froid que le premier. Ainsi, pour faire face au mois de mars encore trós froid de la deuxićme annće, les mćsanges auraient maintenu leur capacitć thermogćnique a un niveau ćlevć. Ces resultats rćvćlent que les mesanges sont capables d’ajuster leur capacitć thermogćnique relativement rapidement (i.e. < 1 mois) et supportent 1’idee que la tempćrature ambiante minimale aurait une influence majeure sur la capacitć thermogćnique hivemale des mesanges (Swanson & Olmstead, 1999).
Bień qu*ils aient suivi le meme patron d’ajustement, le BMR et le Msum, aprćs correction pour la masse coiporelle, n’ćtaient pas corrćlćs, ce qui implique un dćcouplage fonctionnel