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nourriture consommće par periode d’alimentation ce qui augmenterait la taille de leurs organes digestifs (Geluso & Hayes, 1999; Zheng et al._} 2008) et donc leur BMR (Liu & Li, 2006; Zheng et al.y 2008). Cependant, dans notre systćme d’ćtude, meme si la durće du jour ćtait rćduite en hiver, Faccćs k la nouniture ćtait prćvisible de par la prćsence des mangeoires. Ainsi, les mesanges auraient pu acqućrir assez d^łenergie pendant la joumće en augmentant leur frćquence d’alimentation sans pour autant augmenter la quantitć de nourriture consommće par ćpisode d’alimentation. Une telle stratćgie alimentaire pourrait rćsulter en une hausse relativement faible de la taille des organes digestifs, expliquant le BMR relativement stable observć au cours de 1’annće et 1’absence de relation entre la masse des organes digestifs et les variations de BMR. Neanmoins, la variation saisonnićre de BMR obtenue dans notre ćtude comcide avec les valeurs trouvćes dans la littćrature pour d’autres espćces de passereaux non migrateurs (de -4% chez le roselin familier au Michigan, USA, 0’Connor, 1995 k +36% chez le moineau friquet au Zhejiang, Chine, Zheng et al._t 2008). De plus, le patron annuel de variation des organes digestifs correspond aussi k ce qui a pu etre trouvć par d’autres (Liu & Li, 2006; Zheng et ał._t 2008). Nous pensons donc que meme si la prćsence de mangeoires a pu influencer les ajustements utilisćs par les oiseaux, nos rćsultats sont fiables et reprćsentatif de notre population.

La prćsence des mangeoires favoriserait aussi la valeur sćlective des oiseaux de petite taille (Brittingham & Tempie, 1988; Robb et al._t 2008). Ainsi, 1’accćs prćvisible k la nourriture pourrait avoir tamponnć les variations naturelles de disponibilitć alimentaire et amćliorć la survie des mćsanges. L’accćs constant aux mangeoires pourrait donc avoir fait de notre site d’ćtude un environnement relativement stable et peu contraignant durant tout le projet, ce qui expliquerait que nos mćsanges expriment une survie constante au cours des annees et durant l’hiver, malgrć les pies de froids. Cela dit, tous les oiseaux etant exposćs aux memes conditions de temperaturę, si la prćsence des mangeoires conduit effectivement a une surestimation de la survie de la population, elle ne devrait avoir que peu d’effet sur le lien que Fon observe entre la survie des mesanges et leur mćtabolisme.

Une autre limite associće aux captures provient de 1’utilisation de trappes avec appśit (Le. graines de toumesol). Lors des captures, nous voulions limiter le temps de prćhension afm 1) de reduire Pimpact de la capture sur la condition des oiseaux et 2) d’effectuer les prises de sang en moins de trois minutes afin de minimiser 1’effet de la capture sur le niveau des paramćtres