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KOENIGSGUT Zl' TRINS

KOENZ

Feglise un maga sin de sol et des entrepóts dc marchan-dises. L’e^liso ful completoment restaurće de 1891 i 1893, ainsi que scs cćlóbres vitraux du XIV® s. dc 1897 k 1900. A partir de 1861, 1’ancicn cóuvent fut dćmoli pen i pcu et reinplacć par 1'asile d’alienes actuel.— Voir Th. v. Liebcnau : Gesch. des Klosłers K&nigsfelden, avcc bibliogr. an-cienne. — Th. v. Liebcnau cl W. Lubkc:

Das Klaster Konigsfelden, daus Denkmaler des Hauses Habsburg in der Schweiz. —

Carl Brunner : Kónigsfeldens Schicksale aus seinem Urkundenschatze. — W. Merz :

Filhrer durch die Klosterkirche von Kónigs-felden. — II. Lehmann : Gesch. der Glas-małe rei in der Schweiz, dans M. I GZ XXVI,

4. — Le monie dans ASA X. 8. l.\, p. 234.

—    ASAl_r 1V-Y! I, X.S. XVI el XXI. —

F. Reichlen dans AF 1919. — IHfV 28, p. 225. — dc Quervain : Kirchl. u. soz. Za-stdnde.    [II. Tr.)

KCENIGSGUT ZU TRINS. V. TRINS.

KCENIGSHOFEN, Jnkob Twiiifjrr von, * 1346 a Strasbourg, ecclesiastiąuo, des 1395 membre du chapitre dc St. Thomas, f ~7 fćvricr 1420. Auteur d*uue chroniąue niiivcrsclle conservśe en nom-breuses copies, ainsi que d’une chrouiąue de la ville de Strasbourg. Celto ceuvre a son importance pour la Suisse, car plu-sicurs chroniqueurs y puiserent largemcnt. La chroni-que anonymo dc la ville de Borne cmi va jusqu’en 1424 est generalement jointe ii cclle dc Twinger von Kónigs-hofen et est pour cc fait parfois citee sous lo nom dc Konigshofen-Justinger. — Voir G. v. Wyss : hfistorio-grapliie.— ADB.— G. Studer : Die Berncr Ghronik des K. Justingcr. — AHVB IV-VI. — G. Tobler : Chro-nisten, dans Festsch.rifl... Bern 1891. — Voir aussi art. JUSTINGER.    [V. itM.i.AUDON.l

KCEN IG STEIN. Voir KONGSTEIN.

KCEN ITZER. Voir KffiNIZER.

KCEN IZ (C. et D. Berno. V. DGS). Vge, Corn. ot paroisse, 1’une des plus graudes du canton, comprenant de nombreux villages, hameaux et groupes dc maisons (dont Wabern), formc neuf circonscriptions scolaires. Ancienuc maison des chevaliers teutoniques. Prehis-loire. La commune de Kóniz est riche en trouvaillos archćologiques : ii Gascl, une haclie de piorre ; au Gur-tcnbuhl. une pointo de flachę ailee en silex ot diverses hachcs de pierre. Une station dc F&ge du bronze, trouvee k Wabern en 1916, contenait 137 boucles. Des vestiges romains out etć remarąuós dans le Stelllergut ot. au Buchsi prós de Kóniz, des cimetióres prć-germani-ques ii Wabern en 1816, au pied du Gurten un ccrtain nombre d’armes, de m§me ii Niederwangen. lei l’on trouva 27 tombes (orientees de TEst b 1’Onest) avcc une boncie de ceinture on bronze dócorće de six personnages.

—    Jahresber. des Hist. Muse.ums Bern 1913, 1916. —

.JSGU 1913 et 1916. — MAGZ XXI, 7, 195.    [O. T.]

La legendo veut quc la prevóte de chanoines seeuliers do Saint-Augustin de Ćhunitzis, Chunitz, ait ćte fondee par le roi do Bourgogne Rodolphe II cl la reine Bertho. Les chanoines desservaient 1’eglise de Kóniz qui donna son nom ii un decanat du diocese de Lausanne compre-nant la rógion ii 1’Ouest de TAar, de sa source k Miihlo-herg, le Sirnmenthal et la contrće ii l'Est de la Sarine (P. de Zurich dans BHE 1924). Aprós la formation du decanat de Fribourg, la Singine forma la limite de co decanat qui prit dós le XIII⁰ s. le nom de decanat de Berne. La prevóte possćdait aussi les ćglises de BiimpHz, Miihleberg, Neueuegg et Ueberstorf, L’eglise de Kóniz fut róglise-móre de Berne, des la fondation de celto ville jusqu’cn 1276. En 1226, 1’empereur Fródóric II et son fils Henri attribuórent Kóniz aux chevaliers teutoni-ques qui en prirent possession en 1235.

II en resulta un difTerend avec les augustins qui so plaignirent ii rćveque dc Lausanne et au papę, il fut liąuidć ii leur detrimonl en 1243. La nouvelle comman-derie de 1’ordre teutonique fut richement dotće par la uoblesse des environs ; elle reęut ‘entre autres les eglises de Wahlem (1338), Oberbalm (1351), Laupen el Bó-

DHBS IV — 25 singeu. De la Iren ta i ne de commaudeurs connus jusqu'a la Reforme, le plus notable fut Burkhard von Schwan-den, citó cn 1275, elu grand inaitre de 1’ordre en Syrie en 1283. Le XY° s. marqua le declin de la maison de

Kóniz, qui perdit en 1485 sa Commande de Berne par suitę de la fondation du chapitre de chanoines ; la Reforme provoqua sa suppression. Les possessions de l ordre furent d’abord adrainistrees par des baillis ber-nois, elles lui firent retour aprós trente ans de re-clamations, mais sous la reservo que les baillis seraient choisis parmi les bourgeois de Berne et les chevaliers ne rćsidórent plus ii Kóniz. En 1729, Fl^tat de Berne acheta definitivement le tout, et Kóniz, sis dans la juridiction de Sternenberg. forma dós lors l’un des plus riches bailliages. Les parties les plus anciennes dc Feglise romontent probablement au XII® s. Deux fcmUres ont des vitraux du XIV® s. D’iniportantcs transformations doivent avoir eu lieu vers 1502-1503, c’cst alors que furent sculptes en bas-relief, au plafond, des ornements et armoiries par Hans Venner (SKL). Une autre reno-vation eut lieu vers 1890. Le chateau, qui dans son etat actuel datę surtout de 1610, devint la cure en 1825, dós 1837 il abrita un institut pour enfants pauvres des habi-tants du canton, dós 1875 un etablissement do correc-tion pour jeunes filles, de 1890 ii 1920 un asile d’aveu-gles et dós lors un asile pour jeunes filles faibles d’esprit. Au sujet. du soulóvemeut des gens de Kóniz contro les li-tulaires dc pensions franęaises il Berno on 1513, voir Tillier III, p. 83, —• FBB. — .lahu : Ghronik. — v. Mii-linen : BeilrCige 111 (avec bibliogr.). — H. Kasscr : Bernbiet II. — Lohnor : Kirchen. — F. Thormann et F. v. Miilinon : Die Glasgemdlde der bernischm Kirchen. — E. v. Rodt : Bernische Kirchen. p. 76. — MAGZ 30, L p. 42. — ASA 1876, p. 662 ; 1882, p. 242. — AUVB XXVII, p. 127 et Beg. — Arch. d’Ćtat Borne. [H. Tr.J KCEN IZER, KCEN ITZER. 1. Familio śteinto de la ville de Berne. — Leoniiard, des Deux-Cents 1458. — LIj. — [R. W.] — U. Ancienne familie d’Uobeschi prós de Thoune. — Karl, + 1854, architecte ii Worb, dóputć au Grand Conseil 1898, membre dc la commission d’óco-nomie politique 1902, conseillor d’lStat de 1905 iisa mort, 23 mars 1915, membre de la diroction du chcmin de fer ilu Lótschberg et du Conseil d’adm. des C. F. F. [F. K.] KCENZ, primitivement CHiOENZet COENZ (de Kuno). Familie de Guarda et d* Ar do z (Grisons), qui obtint une lettre d'armoiries en 1648. Armoiries : ecarteló aux l et 4 de sable au lion d’or, aux 2 et 3 de gueules ii la fasce ondee d'argont. — 1. Gisep, landammann de la juridiction d’Obvaltasna 1710. — 2. Jakob-Ulrich, * 2 mars 1819 a Guarda, dćpute au Grand Conseil 1847-1898, sauf deux interruptions ; landammann du cercie d'Obtasna 1853, conseillor d’Ćtat 1863-1865, membre du tribunal cantonal 1863-1898, consoiller aux fitats 1872 et 1873, f 7 mars 1901 ii Guarda. — Biindner Kolender 1902.    [L. J.J

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