RŚSUMĆS 111
Ł „duru et „mouu sont figurćs par l seul.
Pour indiquer l „mou“, Dmitri emploi la lettre i, c’est-a-dire le groupe li, ce qui rappelle le principe graphique russe, jisi a cótó de .na. II est vrai du reste que dans certains ćcrits de l’ćpoque, d’une provenance polonaise hors de doute, on rencontre aussi li. comme signe de l „mou“.
5) On pourrait objecter que les memes traits caractó-ristiques, c’est a-dire les memes nógligences au sujet des signes diacritiques (n, s, z, c au lieu de , , , 6 z au lieu de ; i sans point; §, sans cćdille; l au lieu de ) et la meme dćsignation de la consonne l „molleu par u. se trou-vent dans des manuscrits polonais contemporains; mais il est fort douteux que dans aueune piece on puisse les noter au meme degrć que dans notre lettre. En tout cas la voie est ouverte aux recherches et aux comparaisons.
6) II serait de meme possible qu’on fit observer que dans les manuscrits slaves-ecclósiastiques et russes du temps on voit tout autant de signes sur les lettres que dans les manuscrits polonais. L’auteur, en róponse a cette objection, prie de remarquer que, tandis que dans la graphique polonaise les signes diacritiques servent a próciser des nuances de pronon-ciation, ils ont un tout autre role dans la graphique slave-ecclćsiastique et russe : dans cette derniere en effet ils montrent la voyelle initiale du mot, ou ils ne sont qu’une sorte d’imita-tion inconsciente des habitudes grecques. C’est ainsi que dans la piece dont noud nous occupons, nous voyons quelquefois o initial, surmontó d’un point ou de deux traits.
7) Dans les documents slaves-ecclósiastiques et russes les
signes d’abrćviations, nommćs „titły ou sont certaine-
ment ceux que Ton signale le plus souvent sur les lettres. Or l’dcrivain de notre ćpitre montre pour ces abróviations une prć-dilection visible: il met des signes, non seulement sur W. S. (Wasza Świątobliwość), mais encore sur S (Święty).
8) L’emploi de szi, zi, czi, rzi pour szy, y, czy, rzy ne peut etre attribuć qu’a des habitudes graphiques russes.