*J10 aiuienl lo plais.r, la ilansr* et Ic bal, tnais los «avants, los in-gcniems. ceux qm ćtudieut, et jmiui* lesqucls la ićussitc ilu systemu donl ił sugit a riuipornuice d'un ŹYŹnomcnt, »J'un pas iinmciiso dans l.i science des dioininsde for.
Aussi, j lont Miigucur, tout liotmcur. Avaul dc conduire iius Icctcurs 4 travets inonts ot vaux, avanlde los faire. sla-lioiino.r ilaiis les villages qni burdo ul le clicniiu. et de los livier «mifiu an.\ plaisirs qiie Sccau.y leur rćsurvc, nous doyons leur c\plii[iier ni i|uui cun-i>ie le systćinc de M. Arnoux, iiiiH piublome il ust uppelu a resoudro,4 qucls inuoiiYÓiliculs il ohvic, eti|iicl'os tliauces davenir liii sont rćsuryźes.
bismis d nliord i|iiclqucs mols dii sysk-mo acluol ot des de* faiitsMnuit liii roprudie. Tuns nos loctcurs saveiit i)iio. Ics vćliicules uh wagon* sont guiuralomoul porte* sur rjualre roues cl dou\ cssioiiy. |>;s rmios sont imarialdcnienl lisws au\ essioiix ot tuiinioiil u\oe en.x. Uo leur cóte, los cssieux sont imui ijldomeol parallelos, do telle sorle qu« la voilure ost porice par im systeme partii teiilunl rigide, lornutil im rcclungłc. donl Icsangles no pouvont pas varier. Hansie prin-cipo, on avait pcriui* aux roues de lourner sur I'essieu, ot la premiero idóeav.iit ilu etre dudomior aux wagous, coiiuue aux Yoituros ordinairos, un avant-train mobile; inais on y a renonru. Luvanl-lraiii mobilu dóvienil trup Tacilement dc la voie; dc plus, on a pensć qu‘il tilluil ijuc les caisses fussent placćos sur deu* csmbiin porallóles et lics ensemble nar un en* cadremont assei rigide |iour quc les rones nc Icndisscnt pas 4 secliappor an moi miru u bs tacie qu'cllcs rencmilreraienl sur la voio. Hulin, la rolatiun des rones dHv;mls'exćciitcrexacto-inont dans nu plan Yerlical, pour ompóclior que le tnuiive-iiientdWillaliou qu'clles numr.iient prondreautonrde l'es-sieu nc tondit4 faire sortir lc wagon dc la voie, on a źle eon* duil ii lairo tourner 1’essiou, au licu do Ic luisserfixc dans son eollet.
On comprend dc suito qucls sont Ics inconvźniei)ts qu’oi» a dii rccounailre a cc syslźme. l.e tracź d’un clicmin de fur
cstcoinposi'*d'alignemenlsdroilsclde'courbes.Or.Jo systćmc do traius riaidos, qui ost oxcellout jionr Ics łigiiesdroiles, crźc un dćsatanlagc ot um* rźsUbmcc tros-pronouces dans U-s cour-bos. PIns lo rayon do la mmii Ih* est polit, ot plus la cirrula-liou des traius nctuols est dangereuse ct dillicib*. bo la la uź-cessitć pmir attenuer le daugor d'a^randir le rayon des cour-Ims; do lii aussi Ics enorinus dópoiisesanxquclles ussujctlit un tracę fait dan> la prćvision de iiinterń-l.
Loscourlws cxerccnt nuu iiiilucnce liip!o sur la circulatiou dos coiivois: ellussont uiiccausu de rĆMslanceau inou\cii»ont, ollcs dotorminoiil 1'usnrc dii nialeriel et des rails, el los sont unc sumce de dangers lorsi|u’clles sunl francliiis a grandc yilosse.
Lc*ineonvźuicn(s quc nous Ycmuisd ouomćrcr unl i'tź exa-iniuźs uvee nnu grando sagacitó |ur Al. Lccliutelior. dans son ouvrugn Mir los cłieminsde for ilerAlloinagno.it nos locteurs nous san mili gre tle lui ompruulor qu«*b|ues courtes cyplica-tiotis 4 cel źgard; car, pour bion comprcmlrc la porloe du syslźinc de M. Aruoux, il fant bion connaitre la naturę des dillicull^s inliórciites au syslómc actucl.
Lorsqu%im wagon 4 (juntre rouos, donl los deux cssicux sont iiiuintenus |Mrallelcs par Ics plaipn^dc gardo ot le cIijs-ris, est cii mon\ciiioiil dans une ionrlH\ il se trouvc souuiis 4 r.iction dc plusieiirs caiiscs dc r^sistancc.
Si l\ni sup|iosc un wagon dont les rones soionl cylindri-qnes et les cssieux invariablomenl |Kirall^los, mis cii muu-yoment sur unc courbo. il tendra nćcessaircmeut, abstraition failc de la furce ccntrifuge, 4se mouvoir en ligne droite, et il ne snivra la coui be i|u‘autant qn‘il y sera ranienc par l’ac-tion d'uue cause perniauente. 1^ mouvenioul de gUsscmenl lrós-eomplc.\c amjucl rliacunc dcsquatre rouos osi alors suu-iniso, pcut sc decomposer 4 cliaquc instant suivant denx di-reclioiis. runę norma le, cl 1’aulre tangeulielle 4 lacom bc. II en rósulto des frottemcnls donl Ic second est pronorlioimel 4 la largourdela yoieelen raisonin>ersedurayondclacourbe.
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Celui-ci diitroit 4 chrupie instant une iiortinn ^ale de la furce de Iraction applupk-c dans le sens clu mouYcmcnt. Le wagon nV>t mainlenu dans la coui b»* qu’aii n;o\en des mcii— IoiiikIs nu reboids appli<|ues sur b- bandage des rones. Ce.s relnuds, et plus |iailiciili<Tomont « eloi de la roue du devanl fTlćifure ot celni de la roue do dorrićrc iritrrieurp par rap-|Kirl a Ij courbo. s'appui>-nt sur los railset font pi \ ot er -ucces-siyoniont lu wagon. La dillórrnre dos rbemiiis parcoorus est railiolee par lu glissoment <pii on rlsullu dans lo mouM iiiont de translaiion. i> glissoineiit alTecle suit les dcux rouos d*uu móme cótć, suit los qiutic rones a la fois, cn fai^anl ayaucer cullt*sqoi sont sur la cunvc\itć cl n trograder c*»|les qui sont sur la «;oiicavilć de la courbo. Le lra\ ail resistant produil par ce glissenienl est representd par un elTort dc trailioii siip-plćmoiilaire dc rolui ijui est uecessaire en ligne droilc. Les rouos c\lindriques presentenl daulres iucoiiYĆnienls. Le principal oln*ta< le au niouyoiiionl dc traiislatiou d'uu wagon dans unc courbc resulle du frotlement contrę Irs rail> dos meiiiomiels des rouos qui funt 4 chaque instant d^yitr le wa-
fton de la direction rectilignu qu'il leud a prcndic, |K*ur le aire clicmincr dans la courbe. Le fmttcnient agit4 la circon-ference des rones, eterće par consequeul un Irayail ićsislant considerable; il l'cst d'autaiil plus que cc n*est pas alois un frotlement de glissemont entre surfaccs polics, mais un Irot-lemcnl dur (piise produit.
l’our dftruire cotte cau>e de rćsistance, on a sacrifie la formc cyliudriqucdcs bandages desrooes, cl on 1‘amnplacćc
f»ar des trom-s de cóne dont la pelite base est tournee un dc-lors. L)e plus, on a mćnagć du jcu entre les nn-utoimets et les rails, on en tTautrcs tormes,on a donn^aux roues mi^car-tcmi-nl moindrc que celni dosiails. Dcpuis pcu dc loiups, on conmiencc 4 complelcr < cs dispusitions ing^nieuses en sup-nrimaiil lespljques dc gardę dostinóos 4 maintenir le paral-lelisme des cssicux, ou mioux encore, en mćnagennt entre clles el les boiles 4 graisse un jcu tol, qu*elles ne sćrvcnl plus
rćellomoiilque commc apparcils dc surete cn cas de rupluie des rossorts.
Les cssioux peuYent ainsi se dćplacer ct coiiYorgcr vurs Ic centro de la combe : on f.ivorise cncore celtc łomiance en se servant dc mciiullus en cuir ou cn fer pour suspendrcla caissc aux CNtróinitćs des ressoits.
La foree coiittifuge donlest anim^ uncoiiYoi roulanl dans unc courbe viont encoreaiigmenler les resistaucescausćes par lo |str.i lelisnie des oasieuw On y rcmediu en e.xliunssaiil un pen le raił cYlerieur, mais cotte m^llimle a riiiconyenieoi de faire siipporter la clurge par mi plan iuclinć.
Quant ii l usure du maioriol, los partics du wagon qui soul-frent lo. plus, sont IcscoussincU des boiles par rintcrni^diairc desqm:ls le dóplaeomeiit dos ressorls s'opóro jhmii produirc laćoiiYcrgencc. De plus, les bandages peuvenls'uscr rapido-mont a la gorge. Dans les macliiues loconiotiyes, 1'usuro des liandageset des cous>iiiols doił etre plus rapide pour les os-hieiix inainteiius parallćles par le oliiWsis. Lc mouvcnicul dans les tom bus ne pcut en ellet s'oj^rer qiraulant cjuc Ics roues óprouYunt successivcmenl de peiits muiivemcnis de pivotc-mcnl sur los rails *pii useut les bandages ot les ooiissim ts. Lorsquc les trois cssieux sont parallćles. los roues du milicu toiidcul 4 sc placcr sur la móiuo. cireoiilćrcncc quc collcs des eylr^mitćs, cl il on rćsułte encore dos pressious el ileś frot-tomonts des cuussiiiotssurlo.scollelsdos fuseos, imleptmdam-ment du gli<scnioiil dos rouos nćccsaairc puur conipeuscr Pinogaliió des clnmiius parcoiirus.
Kulili, los cuiiibes de polit uiyoii sont unc cansc de danger trós-gc.iYe, si to itos les ili<|Hisilimis iióccssaires |M»ur y f.ici— liter le pa^sage du nialeriel u'ont pas etć prisos. Si los inni— totuiols dos roues sont en conlacl avuc lc raił cxllriour, im raił nul posii. biimnut saiilio. dans le fous du iiimiYuiurnl im (Ićtliiić sur sou burd, un moiiloimcl de roue d’uu in.mvais prolil, ou mai saiiiiU et suscoplible do x« In i-or par snilo do la pressiou ou d'iinolioc, ponvonl duterminor un uóraillo.uionl.
A|oui«ns 4 04>.s iiii(invćiui’iii.< inajo.urscn nionwiiioiil dó>a-gróable |Hiiir b*» voyagoiirs, ipi'on appollo mouwintut «/i* tuo-l ot que f.ivonse 4 im bant point la ooninbi dos bamlagos des rouos; nno des eaiises de co. nionvoinrnl yionl do ce qne i|iiaud li tiiolioii sopćrc sur nilu voio mul jmimmi, les roues du me no oj.mo.ii loiinnuil sur dos diaoićlrcs dilTóieuls.
Nous av<ms p.irconru rapidoimmt los incoiiYóilioiiIs qun prósonlo lo sYsloiiiodu parallolismo inYariable dos ossienx ot dos rmios li\»Vs 4 |Wiou. Ou vuil donc quc pour Ics ćvilort il faul. 1° qnc los essieuv jmisseut sc dirigor normaleincnt 4 la courbc que parcourt lo train ; 2° quc los roues soicnt itidć-pendantes l'mic de Paulre el tournent sur Possiou. alin que dans Ics com bes, il n*y ait pas glissenienl de la roue sur le raił. Tol est lc problćmc que M. Arnoux s'est propose de rć-soudru, et donl il a trouvć la solutiou la plus lieurcuse pus-siblo.
« Toul porte 4 croire, dit-il dans l exposć de son systenio, que dans la coiistruction des \oiturcs deslineos anx cliemins de fer, on n’a pas asse/. p**rs<vćr^ dans la reclion he dos moyens qui pcrnuttoiil la facitile de inouYoment uue l un oblicnt sur Ics roules oidinaircs; trop prćoccupós des grands travaux dont une partie jiourrait ólre re gardź o commc la con$óquenre de rimporfeclioii des yoituros, on doił pensor ijuc los ingć-nieurs oni nźgligź dc s'a1taclicr 4 oorrigor l inipoileclion elle-móme, ot qu'ilsonl trop racilonuntadmis cn prmcipe le parał* lólismc rigourou\ et iullexiblc des a\os, ct par śniło, la liyiiź des rouos sur cos axcs: jo dis par suito, parcequ’ile*l evidcnl qn’avcc des axcs invariabloment parallćles, la mubilitć des rouos csl iiiaduiis>iblc, coiiuue trop fayorable au dćraillc-ment. »
M. Aiiioun rappellc ici Ics divcrs inconvźnients doili nous Yonons dcnlrutenir nos loctcurs, ct il cii signale un autic donl nous ifacons pas parld : c‘csl le rapproi lioiiionl dispro-portioiine des os-ieux, en źgard 4 la longuour dos cai<so>, cc (jui mot unc partie notable du colles-ci cii poriu-4-F;m\; ct Ciimuio, parsuilc dewMIo dispo>ilioii, la Imotion nc. pcut sc transnictlre quo nar Ics extn;niitćs dos chassis qui port- ni Ics caissos, la plus I o gore deiiatioii iuipritnoacliacunc d clles un mmiYeinonl i)'oscil'atiou ou do lacol, i|iii, se roimuuiiiquaut inecs-siinmenl d unc o.\trómile 4 l';uitro du roit\oi, lond 4 doniior 4 cliaqtie ossien mm (Nisition obliipn* 4 la dirodion des rails ct txigc dos roues cajialib s dc rćsistor 4 cos elTorts, d*atil.nii plus vio'oiits quo la Yitosso ot plus Coiisiilźnilłb*.
Co lot on tsr.s, qiio M. Armni.y pró>onla ii rAoailumic lo spAciiucu du sj>ićinu noiivcan qu'il pro|»o.sait irappliipior au parcours des cnoiuiiis do for. Co spi;ciiin*n źtail nu nimlólo mi ci mimrui* do la grandem* iPoyćciiIiim. ot nous nllons din* do suito en qtioi il oonsisto: car Tautour n'v a Ciii dcpuis nim des ('liaiigoiiionts, imporlanls saiis doulo au |K»int do vue (lc l’c\-ploitation, mais qui n‘affcctenlen ricn la baso menie du prin-cipe.
Voici cnmmcnt M. Arn.mx Ta ddfini lui-n*i'ino. on lo >ou-moltaul au jugonmnl dc riiislilnl : « l.cs traius de \oiturcs, dont la conslrnclion diffćrerait trćs-peude cclle qui eslsnicio pour Ics Yoituros ordinairos. m} comjiuseroiil d'un avant-train et d*un arrićre-train seniblable au premier.
Cliaque essieu, Imcrsź par une cheville ouvrićre, naura <jue la libortź de loiirnor liorizontalomcnt sur ceite clieyille.
Les roues, montźes 4 boiles palcntes etcylindriques, seront libres sur les fusźcs.
L’avant-train et rarriórc-train seront róunis par unc flćcłie, travcrsće nar les clie\illcs oimiórcs, por tani deux ILmirs, sur losqucls seront placźs Ics ressoi ts.
Los Yoilurcs soronl uuiesentre clles par unc tringlo rigide traversźe par la chcyilic ouvrićre dc l arriórc-lrain de la voi-ture (|iii prźcćde, ct par celle dc ravant-train dc la \oiture qui suit.
L'essieu d'avant-trnin dc la prcmiźre vuiture reccvra la direction par lc clicmin liii-iuómi*. A cet effot, on placera sous ce premier i ssicu ileux fuiirclics dont les hranclics, des-reudant 4 la haiiteur des rails, portoronl quatre galots qui, tondiant a poinc los rails, domicroiit s;ms efforl 4 1‘essicu la direction normale an clicmin.
be cet essieu, la direction synićiriquc sera coiiiinuniqiićo au secoinl ossicu de la mćnie Yoitun*, au nioycn d‘uno chaino croisóc cl passant sur deux couronncs lixćes 4 cliaquc essieu ct d’źgal dianićlre.
IV la pmuiórc 4 la socondc voiturc, la Iraclion sopźraul pai la iriiiido rigide donl nous ;ivoiis parlć. la diriHlion sera coiiniiimiiiiiće, au premier essieu do celto deuxióme yoiluro, par nno ciiaine croisóe, laqiiollc passera, d*mie parł, sur une COtiroiuiC lix< o 4 la n*Vlio do la promióre Yoiluro el Iraiersćo par la rlic\illennvrićreile rarrióre-train. et.daulre pari.Mir une com oimo d*mi dininetre double, lixee 4 l'cssion de l'a-Yiinl-lr.iin do la douxićme yoiluro el źgałciiieut conccutrii|iie avoc la clioville ouvriere.
l*oiir cMimmmi(|ucr snccessivenicnt lo uiouYenicnt 4 tous los cssioii.y d‘mi coiivoi ot los faire convorgor run apn\< l'au-iro yoi> lo (eniro do la courbe, il fant eoniprendre quo la nćcl.e d,iuie Yoitiue no cliange do direction que lorsque lo clicmin cn rliango liii-uićine; il Miflit dono de iletormincr la relatioii qui e\i>te entre 1‘angle que cotte tlćcbe dźcril a cluquo cliaiigenienl de direction avoc sa direction prźrźdciite ct 1’angle que eliaipie issieu dźcril anssi pour pasMT do la premierę a la secomlc saus ccsscr dVtre perpondiculaire 4 la voie. (V. au iiioyeii d%uuc ligure ile gźomclrio Irćs-simple, on trouve que 1'auglo dc la tleciic, dans sos deux posilions, est