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commerciaux - de la fin du XIXe stócle et du dćbut du XXe sićcle. Le projet englobe donc un vaste territoire et a pour objectif dłimposer des conditions de conservation liees «au paysage architectural, k 1’affichage, aux opdrations de lotissement, k la demolition dMmmeuble, aux nouvelles constructions et aux modifications de Tapparence exterieure des immeubles ou des terrains situes a rintćrieur de la zonę protegće» w. Les elus municipaux entament alors une serie de consultations publiques pour faire connaitre le projet aux citoyens concemes et leur donner la possibilitó de s’exprimer sur la ąuestion. Uopposition des citoyens force le Conseil a laisser tomber son projet100. Si les citoyens sont dłaccord avec le besoin de proteger le secteur, ils expriment des divergences sur les moyens envisages pour le proteger ainsi que sur la delimitation de la zonę jugće d’intóret patrimonial KH. La municipalitć maintient neanmoins une attention particuliere k toute modification tant au niveau architectural, que de I 'amenagement ou du zonage du secteur1112.
b) Diversification des interventions patrimoniales et misę en valeur de nouveaux patrimoines
Malgre ce recul que represente le report de la constitution d’un site du patrimoine, le Conseil municipal poursuit ses efforts pour la preservation et la misę en valeur du patrimoine louperivois. D’autres moyens dłintervention, moins spectaculaires qu’un site du patrimoine, sont envisages au cours des annees 1993 a 1997. D’abord, hesitant k s’engager directement dans le projet de restauration du manoir Fraser, le Conseil municipal propose neanmoins une imponante subvention k 1’organisme qui voudra bien se charger d’un projet de misę en valeur. De plus, la municipalite se lance dans deux projets dłenvergure visant la revitalisation de secteurs identifies comme faisant panie du patrimoine naturel de la region. Les projets du parć de la Pointę et du parć des Chutes, s’ils visent une meilleure accessibilite de ces sites a la population par l’amenagement d’infrastructures de services, de ddtente et de loisir, possedent aussi un volet d’interpretation historique. Le projet du parć de la Pointę, situe en bordure du fleuve le long de cet eperon qui 99 Ville de Riviere-du-Loup, «Avis publio, Le Saint-Laurem-L'Echo% ler dćcembre 1992. p. 16. Voir annexe 3. łno Les critiques des citoyens concemaient la diffusion de Tinformation sur le projet, la maniere dont le rcglement serait appliquet le niveau de contraime imposć aux proprietaires, l’aide qui leur serait accordće par la Ville et sunout la delimitation du secteur visć. Ce demier point est \i€ aux criteres utilisćs dans revaluation patrimoniale du secteur qui se base sur lłinventaire de 1990. II y aurait une divergence entre les citoyens et Tevaluation patrimoniale dans la delimitation du secteur considerf comme ayant une valeur patrimoniale. Dans quelle mesure.cenedivergenceprovient de lectures differentes de la valeur patrimoniale du secteur. Punę basee sur la memoire Iocale. Pautre sur des criteres sdentifiąues? SIGMA, Avisprofessionnel sur la constitution d un site du patrimoine et La conservation de /'edifice de rancien consulat americain, Riviere-du-Loup, Mars 1993, p. 4. AVRDL, dossier 3.
101 Ibid., p. 5
,02 Ibid.; et SIGMA, Avis concernant la demande de modification de zonage pour f edifice de Vancien Consulat amiricain, Riviere-du-Loup, octobre 1993, 14 p. AVRDL, dossier 3.