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11 RHIGAS YŁLESTONŁJS, SA VJEE; Br SON AOTCVirr£ 697

choBe pareille, & cause du caractóre du patriotę grec qui nourrissait une indicible haine contrę la tyrannie turque et revait & la renaissance de la nation grecque ⁴⁸.

De meme, Dascalakis soutient ceci: «il nous est confirmć par plu-sieurs sources que Rhigas a fonctionnć comme secrótaire du Prince róg-nant Mavroyćnis »⁴⁹. Quoique Dascalakis mentionne « plusieurs sources », sans les citer, plus loin sa certitude diminue et il ócrit: « fort probablement, yers la moitić de l’an 1788, hous trouvons Rhigas au seryice de MavroyćniB comme secrśtaire »^£0.

Nous avons vu ci-dessus que le «ban» Nicolas Brancovano, dont Rhigas ótait le secretaire, a ćtć exiló dans 1’ile de Rhodos en 1788 et c’est cet exil qui nous autoriserait & supputer que Rhigas śtant librę, aurait pu accepter un post de secrótaire aupres du Prince rćgnant Mavroyónis, mais qu’il ne l’avait pas fait pour les raisons que nous allons montrer plus loin.

Passons maintenant au poste de caimacam de Craiova que Rhigas, selon 1’affirmation de bien des historiens, aurait occupś pendant la guerre turque-russe-autrichienne, afin que nous puissions ensuite tirer des eon-clusions genćrales sur la presumśe collaboration de Rhigas avec Mavroyćnis.

Certains historiens grees et d’autres nationalitćs nous informent que Rhigas avait ćtó nommć par le Prince rćgnant Mavroyenis au poste de caimacam de Crai'ova pendant ladite guerre, en s’appuyant surtout sur les affirmations erronćes de Chr. Perreyos ; de plus, An. Goudas et C. Dimaras ajoutent que Rhigas a laissć aussi de beaux souyenirs & Praiova ⁶¹.

Citons, & ce propos, les opinions de certains historiens qui ont accordś une attention toute spćciale & la vie de Rhigas.

Pour commencer, rappelons le franęais A. Ubicini, qui a beaucoup influencś les historiens roumains. II affirme — que nous soyons d’accord avec la version de Philimon ou avec celle de Perreyos — ce qui suit: « un fait parait certain, l’entrće de Rhigas au seryice de Mavrogheni d&s le dśbut du regne de celui-ci, c’est-&-dire dans l’ćtć de 1786 »⁵². Et il continue, •en soutenant que « Rhigas suivit la fortunę du voivode, sans toutefois

« Ibidem, p. 27.

⁴⁹ Ap. Dascalakis, op. cit., p. 143.

⁶⁰ Ibidem, p. 281.,,

⁵¹ An. Goudas, Biot 7roepaXXT)Xoi, Athfcnes, 1874, tome II, pp. 113—114; C. Th. Dimaras, -op. cit,, p. 189.

⁶³ Nous mentionnons qu'& la fin de Tan 1787 nous trouvons la prósence — attestóe par des documents — d'E. Persiany comme secrćtajre de Mayroyćnis. On nous a gardć une lettre envoyće par celui-l& le 10/21 septembre 1787, au gćnćral autrichien, le compte de Fabrls, au nom du prince rćgnant de Valachie, oh il lni fait savo!r certaines mesures prises h 1’ćgard des troupes turąues, par suitę de la dćclaration de guerre entre la Russie et la Turąuie. II signe: iE. de Persiany, secrćtaire de S.A.S. le P⁰⁰ rćgnant de la Valachle», voir les Archives d’Etat de Bucarest, Doc. historiąues, paąuet MDCCCLXXV — 113. Copie. G. Lalos affirme: t dans le catalogue des prisonniers de Karlsbourg on mentionne un autre secrfc-taire du prince rćgnant Mavroy6nis, & savoir, Gcorge Condilis, figć de 54 ans », voir 'O Bapćovoę Aavyxev9ĆXvT xal 6 PTjyocę BeX£OTivXłję, Ath&nes, 1955, p. 10. Une lettre du 4 janvier 1787, en franęais, de Georges Condilly, adressće h un baron, se trouve aux Archives d'Etat de Bucarest, Doc. historiąues, MCMXV/216° et 216^d. Donc, nous n’avons aucune mention documentaire concernant Rhigas; nous avons en ćchange d'autres documents qui l>rouvent que d'autres personnes ont occup6 le poste de secrćtaire de Mayroyćnis.