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Lac Albert dans la Province Orientale et du Lac Mohasi au Ruanda.

En 1948, ces pecheries ont donnę 18.000 tonnes de poissons frais.

L’importance economique de ce Capital poisson res-sort particuliferement si on le compare au cheptel nćces-saire pour produire la meme quantite de viande.

En admettant a un tiers les dechets non consomma-bles, ces 18.000 tonnes se ramenent k 12.000 tonnes de protćines.

Si ces 12.000 tonnes avaient du etre foumies par du betail, il aurait fallu abattre 60.000 tetes (a raison de 5 betes abattues a la tonne de viande avec 20 % d’os).

En se basant sur un rendement de 12 %, il aurait fallu un cheptel de 500.000 tetes de bćtail.

Les pecheries representent un Capital existant et immediatement exploitable. Dou la nćcessitć que tout soit mis en oeuvre pour leur exploitation rationnelle et leur developpement.

Dans ce programme, deux points principaux doivent etre envisages :

—    la peche en elle-meme : methodes, reglementation, normes d’exploitation rationnelle ;

—    la conservation du poisson.

Chacun de ces points reste etroitement lie a la poli-tique indigene.

I. Develofipemenl de la peche:

a) Pendant ces demieres annees, une propagandę intense fut menće en faveur de la peche. Le rćsultat fut une augmentation tr£s nette de la quantitć de poissons peches.

Les 18.000 tonnes de 1948, sont devenues 25.000 tonnes en 1949, soit une augmentation d’environ 40 %, en 1950, 30.000 t, soit une augmentation d’environ 63 % sur 1948.