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Le raffinage au chlore est surtout pratique dans le Sud-Afrique ; il ne permet pas de depasser 999 /1.000e et certains Instituts d’£mission n’acceptent pas cet or.
Raffinage electrolytiąue.
Le raffinage electrolytique consiste a soumettre a 1’action d’un courant galvanique le metal brut dans une solution de chlorure d’or additionnee d’acide chlorhy-drique.
Le bain contient en generał 60 grammes d’or au litre, sous formę de chlorure et 100 a 120 grammes d’acide chlorhydrique.
Sous 1’action du courant galvanique, lor est dissout a 1 anodę et vient se deposer sur la cathode. L’argent passe a 1’etat de chlorure insoluble.
Les quelques traces de bas metaux que Tor anodique contient encore se dissolvent, mais ne se deposent pas tant que la difference de potentiel entre les deux elec-trodes est maintenue en-dessous de 0,5 volt.
Theoriquement, 1 kWh dćpose ± 4 kilos d’or.
Une partie du chlorure d’or contenu dans le bain par-ticipe a la reaction et le bain doit etre maintenu & bonne concentration. La quantite de chlorure d’or a fabriquer est de quelques grammes par kilo d’or electrolysć, ce qui correspond a quelques grammes de chlore a fabri-quer sur place, ou a importer sous formę de chlore li-quide en bonbonnes.
II reste finalement un residu d’anodes contenant un peu de metal non attaque, enrobe dans une boue de chlorure d’argent. Le metal est separe par levigation et tamisage. En generał, on ne pousse pas 1’epuise-ment des anodes jusque 100%, on se contente d’en elec-trolyser les 2 /3, puis de les laver et les anodes sont re-fondues avec une nouvelle quantite d’or ; on evite ainsi souvent des manipulations compliquees.
Le chlorure d’argent est traite de la faęon suivante :