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atteint le titre necessaire pour pouvoir etre passes a 1’electrolyse et que, par conseąuent, nous aurons tou-jours a fondre des mćtaux dont le point de fusion se situe aux environs de 1100°.
On peut estimer qu’il faut environ 500 gr de mazout pour fondre un kilo de metal, si l’on fond par lots de 50 kilos. Avec le syst&me que nous prćconisons, c’est-a-dire echantillonnage des produits a 1’entree de la raffinerie, puis distillation separee, puis analyse des poudres, amalgamation des sables noirs ćgalement indi-viduellement et dćtermination du poids d’amalgame et, par consequent, de l’or brut recupere, lequel sera egalement analysć a son tour — electrolyse des bas me-taux aprćs echantillonnage de ceux-ci et recuperation des cements.
Le role de la raffinerie commencera a partir de metaux relativement purs ; ils pourront etre melanges puisque les quantites d’or et d’argent et meme de bas metaux a restituer auront ete determines avant. II sera donc toujours loisible a la raffinerie d’exćcuter ces fusions avec des creusets remplis au maximum, ce qui permettra ■d’obtenir des frais de fusion minima.
Les fusions se feront dans des creusets de 50 a 100 kg en graphite, munis de longues tubulures, le four etant basculant.
Le prix d’une fusion peut s’estimer, avec usure du creuset et surveillance normale, entre 150 a 200 Fr., soit environ 2 Fr. le kilo de metal.
Nous pouvons egalement admettre que tout metal <entrant a. la raffinerie sera fondu ± 3 fois — 1 fois pour echantillonnage et misę en anodes — 1 fois apres electrolyse et une fois en plus car 1’electrolyse s’arrete en generał aprós epuisement de 60 a 70 % des anodes ; celles-ci sont alors lavees et refondues, de meme que ies reliquats d’electrolyse de l’argent.
Donc, les frais de fusion totaux par kilo de metal fin