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CHRONIQUE
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M. łon Muęlea (Institut d’Ethnograplue ct dc Folklore de Cluj), dans « Contnbutions & 1’etude de la Miorita *, pose le problfcins de la presence de cette balladę dans certaincs zones situees au-del& du Danube, en y apportant des arguments folklonąues et histonąues. Gheorghe Vrabie, dans «La Methode de Tanalyse dans le folklore *, fait des mentions d’ordre comparatif en ce qui concerne les motifs folklonąues du Sacrificc du mariagc ct de Linore chez nous et chez les peuples du sud-est de 1’Europe.
Communications sur le folklore musical ct chortgraphiquc AL Nicolae RAdulescu (Institut d’Etlinogiaphie ct de Folklore) dans sa commumcation intitulee « Clioreios Alogos — un rythme choregraplnąue balkamąue *, offre des donnćes importantes en ce qui concerne la rc-cherche d'une structuie rytlimiąue caractenstiąue de la musiąue populaire du sud-est eu-ropeen, £ savoir le rythme a trois teinps dont Lun allongć, sous-divisionnaire. S’appuyant sur les attestations documentaires de la tlicone musicale du monde grćco-roinain, Lauteur arrive aux conclusions suivantes . 1) Lanciennete dans la culture balkamąue du rythme h trois teinps dont Lun allongć, qui represcnterait un ties ancien hentage musical-chorćgra-phique, 2) le caractfcre autoclitone de ce rythme dans l*espace carpato-ćgeen; 3) la contmu-lte dans le folklore roumain de certains elements musicaux-folklonques de Lćpoąue de Lanti-quitć classiąue, 4) le dcveloppemcnt different que ledit rythme a subi dans la musiąue balka-niąue, ou ii a acąuis des formes propres & chacune des cultures populaires.
Dans « La Clianson populaire timoceenne du Banat», le professeur Nicolae Ursu de Vimi$oara prćscnte les resultats de quelques recherches dans le doinaine du folklore musical et litteraire, entrepnses dans la commune Peciul Nou de la region du Banat, sur le pa-trimoine folklonąue des Roumains sud-danubiens, onginaires de la vallec du Timoc et eta-blis dans cette contree. La commumcation constitue dans son ensemble une sćncuse ćtude sur certains elćments folklonąues tnnoceens transplantes dans ce yillage du Banat.
Gheorghe Ciobanu (Institut d’Ethnographie et de Folklore), dans sa commumcation 4 Le Folklore musical et la nngration des peuples *, ąuoiąue n^nyisageant pas dJune mamire speciale le sud-est de LEurope, a suscite neanmoins Lmtei^t pour cette zonę par les probl&mcs ąu’11 souleve — migrations, emprunts et assimilation de m^lodies
En ce qui concerne le folklore choregraplnąue, nous mentionnons « La dćtermmation des caracteres specifiąucs dans la danse populaire du yillage Pecmeaga *, commumcation faite par Constantin Eretcscu (Institut d’Ethnograplue et de Folklore) ąui, analysant le rćpcrtone des danses populaires de ce yillage de la Dobroudja, conclut qu’on y retrouve de fortes. 4nfluences sud-danubiennes et que ces influences, ces « emprunts * sont incorpores au fonds artistiąuc danubicn par un proces d^ssimilation qui comprend non seuleinent les aspects de la danse se rapportant & la structure rytlimiąue et plastiąue des motifs choregraphiąues, mais. atteint aussi la formation ou la composition des danseuis.
Cet expose permet de constatcr qu'i la Session d’Ethnograplue et de Folklore qui a eu lieu a Bucarest au cours de 1’automne de Lannee 1965, les probl&nes ayant trait i la re-cberche comparative et au sud-est europeen, ąuoiąue peu nombreux, ont ete abordes avec ni-teret et competence par nos specialistes.
N. Al. Mironcscu