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allćs en complication croissante. Nous avons distingue trois etapes, mais des 1950, des loci mutables des 3 familles ćtaient dćcrits, mais en melange et sans tri. Le Proceeding de 1950 est un veritable feu d'arlifice de faits gćneliques que le lecteur a du mai a bien situer les uns par rapport aux autres. L'auteur a utilise les annees ulterieures pour clarificr et ordonner les faits.

III. - BILAN DE LA RECHERCHE ET PERSPECTIVES D’AVENIR.

Si on fait abstraction des expressions genetiques particulieres a chaque familie d'elćmenls de contróle, on dćgagc les caracteres communs suivants (lig. 13) : 1'općrateur est en position cis el slnsere au locus du gene de structurc qu'il fail muter, ce gene devcnant en plus instable. Lorsquc 1'operateur change dc position, lc gćne mute a nouveau et prcnd un etat slabie. Ces activ:tćs de 1‘operatcur sonl. sous le contróle du regulateur en position trans. II y a ainsi une Cascade de contrólcs : regulateur sur općrateur, operaleur sur gene dc structure. Dans un tel syslćme le rćgulateur est aulonome et 1'općrateur non autonome. Ccrtains loci mutables nc sont sous le contróle que de 1'element regulateur en position cis.

Lc fait spectaculaire de cette gćnetiquc des elements de contróle est leur aptitude en un temps trós court (une quinzainc de jours, le temps du dóveloppe-ment de Talbumen du grain) h induire la mutation, k dćtenniner sa frćqucnce et le moment de sa rćalisation.

Le raisonnement de l’auteur suit toujours avec precision 1’argumentation mende-lienne; la difficultć est de bien cerner le modę d'interaction entre ćlćments de contróle pour attribucr a chaque ćlement sa propre activitć. McClintock la sur-monte grace k des observations ininutieuses, ne negligeant aucun phenotype que d’autres auraient laissć de cótć. Tout en ćtant tres prudente, elle presente des conclusions nettes, bien tranchees, en insistant d'abord sur 1'aspect contróle des elements genćtiques, et ensuite sur leur aptitude a transposer.

A partir des annćes 1970 s’esl developpec 1’hypothese quc ces elements gćnć-tiques sont des ćlćments parasites du genome, qui se maintiennent parce qu^rils peuvent se rćpliqucr (Finciiam et at._t 1974). Alors duranl une dizaine d’annees, le travail dc McClintock reste en attente. A partir de 1980, une equipe de biologistes

Regulateur Operateur

Gene de structure

insertion

Gene mute instable

excision

Gene mute stable