baisse des molćcules du complexe majeur dłhistocompatibiIitć de classe-I (CMH-I) a la surface des cellules infectees et ainsi amćliorer Pimmunogćnecite du virus (Todo et al., 2001). Une autre grandę percee en virothćrapie oncolytique est le virus OncoVEX™ GM-CSF de la compagnie Amgen Inc. Ce virus comporte la deletion du gćne y34.5, exprime des taux ć!eves de la proteinę US11 pour amćliorer sa rćplication et exprime le facteur stimulateur de colonie des granulocytes-macrophages (GM-CSF) afin de stimuler une reponse immunitaire antitumorale systemique. Les donnees de Tetude clinique de phase III contrę le mćlanome humain devraient etre disponibles d’ici la fin de 2013 (Russell et al., 2012).
3.3.3 Les poxvirus
Le virus de cette familie le plus communement utilise est le virus de la vaccine attenue par la deletion entre autres du gene encodant la thymidine kinase (McCart et al., 2001). Un des virus rćplicatifs les plus prometteurs, dćrive de la souche Wyeth, est le JX-594 exprimant aussi le GM-CSF (Pexa-Vec), de la compagnie Jennerex Biotherapeutics, Inc., qui a demontre un grand potentiel sur des tumeurs solides de meme que des metastases suitę & Fadministration intraveineuse dans des modeles de rats et de lapins (Kim et al., 2006). Tout recemment, ce meme virus a ete utilise en etude clinique de phase II dans des cas de carcinomes hepatocellulaires. II en est ressorti une confirmation du potentiel oncolytique et immunotherapeutique du virus, une bonne reponse antitumorale et une augmentation de la survie des patients en fonction de la dose injectee (Heo et al., 2013).
33.4 Les rćovirus
Les reovirus sont tres communs dans les tractus respiratoire et gastro-intestinal avec une sćropositivite de pres de 100% chez 1’humain, sans toutefois creer de maladie symptomatique. Malgre qu’ils aient des proprietes oncolytiques intrins^ques, leur forte prevalence dans la population pourrait influer sur leur efficacitć due a 1'immunitć preexistante chez les individus. Toutefois, des donnees recentes font etat de la capacite des rćovirus a s associer avec des cellules immunitaires mononucleees et cette interaction permet