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pollution mondiale. La surveillance de ces subs-tances dans les milieux aquatiques se revele diffi-cile et encore insuffisante a l echelle mondiale. Bon nombre des effets de cette pollution sur l'en-vironnement et sur 1'homme ne sont pas encore bien compris (toxicite et cancerogenicite poten-tielles).

Les micropolluants organiques, y compris des substances dangereuses telles que le DDT, les PCB et les solvants industriels, trouvent leur origine principalement dans les activites indus-trielles (notamment l’exploitation houillere, le raffi-nage du petrole et les industries du textile, du papier et des pesticides). Uagriculture constitue egalement une source de micropolluants organi-ques. On les trouve aussi dans les substances utilisees dans les produits menagers. Ces substances sont rejetees dans l’environnement par les ecoulements urbains et le ruissellement des ter-res agricoles, les retombees atmospheriques et les eaux usees urbaines et industrielles.

Les concentrations de pesticides sont parti-culierementelevees dans les cours deau et les lacs situes dans les regions ou se pratique une agriculture intensive. Par ailleurs, en raison du transport atmospherique a longue distance, on observe une pollution notamment par le DDT a 1'etat de traces partout dans le monde (de l'Ama-zone aux glaces arctiques). Bien qu'interdit dans la plupart des pays europeens et nord-ameri-cains, le DDT est encore fabrique et utilise dans de nombreuses regions de la planete. Dans les pays tropicaux, ou il est imperatif de mener une lutte intensive contrę les vecteurs aquatiques de maladies (en Afrique occidentale, notamment), on utilise d'enormes quantites d’insecticides et de molluscicides pour lutter contrę la bilharziose, 1'onchocercose et le paludisme. La surveillance de tels produits n est cependant pas suffisam-ment developpee dans de nombreux pays.

Bibliographie

OMS, 1995 : Reduire les ecarts. Rapport sur la sanie dans le monde 1995. OMS, Geneve.

OMS/PNUE, 1991: GEMS/WATER Report on Water Quality, Progress in the Implementation of the Mar del Plata Action Plan and a Strategy for the 1990s

ONU/CEPALC, 1989: The Water Resources ofLatin America and the Caribbean: Water Pollution, LCA.499, 2, p. 3.

PNUE, 1996 [a]: Water Quality Assessment on the Ter-ritory of the Former Soviet Union (a paraitre).

PNUE, 1996 [b]: Characterization and Assessment of Groundwater Quality in Asian-Pacific Region (a paraitre).

PNUE/GEMS, 1991 : Freshwater Pollution. Bibliotheque de l'environnement du PNUE, 6.

PNUE/GEMS, 1995 : Water Quality of World River Basins. Bibliotheque de Tem/ironnement du PNUE, 14.

Warner, D.B., 1995: "Water Needs and Demands:

Trends and Opportunities from Domestic Water Supply, Sanitation and Health Perspective". Communication presentee lors de 1'atelier “Sce-narios and Water Futures", SEI, Boston, 28-30 septembre 1995.

LE SYSTEME MONDIAL D'OBSERVATION

DU CLIMAT

Par Harold Kibby1

Introduction

Le Systeme mondial d'observation du climat (SMOC) a ete mis en place en 1992 par l‘0MM, la COI (UNESCO), le PNUE et le CIUS. II constitue pour les instances internationales le cadre pour le developpement d'un systeme mondial d'observa-tion de grandę envergure et durable, a meme de faire progresser la connaissance du climat. On

trouvera dans le Plan du Systeme mondial d'ob-servation du climat une description plus exhaus-tive dudit systeme (voir la notę en fin d'article).

L'actuelle controverse sur les changements climatiques laisse clairement apparaitre que les gouvernements ne disposent pas des renseigne-ments qui leur permettraient de repondre aux questions critiques d'ordre scientifique, econo-mique et politique. Ces lacunes risquent d'etre plus graves a l'avenir dans la mesure ou le climat mondial et la biosphere sont tributaires de l'eleva-tion de la concentration des gaz a effet de serre. Des observations systematiques et approfondies

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1

Fonctionnaire scientifique Principal, Bureau mixte de planification du Systeme mondial d’observation du climat



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