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s une grandę    ville navait aussi radicalement choisi de confier le marche

it de ses bibliotheques auxgrossistesparisiensplutót quaux libraires locaux. n legiferer sur les remises aux collectivites?

articie envoye i res, la publication dc lite du livre d’Aix-e. un courricr adres-Eymieu. adjointe au arseille chargee de la n autre au mairr lui-- Gaudę Gaudin. une traordinaire mardi our decider de la tenir. les libraires

marseillais reunis au sein de 1‘association « Libraires a Mar-seille • sont dćcides a dderrer la hache de guerre. Cest que la nouvełle les a fait sortir de leurs gonds : quatre lots du marche des bibł»oiheques municipales de Marseiile oni et^ attribues a des grossistes (trots a la Sodet* franęaise du livre. la SFL, et un a Biblio!heca). Une nouve!le qui

a brusqucment ressuscitć un vieux souvenir: ii y a neuf ans, 1’association naissait en raison d’un evćnement similaire. La municipalite, k l’epoque aux mains de Robert Vigouroux, avait passe des marchls avec des grossistes, s'attirant les foudres des libraires locaux qui, a chaud et par rćaction, avaient erce l*association qui monte au-jourd’hui au crćneau. Un an plus tard. la mairie faisait machinę arriere et leur rćattnbuait les marches des biblioth*ques. Une victoire k la Pyrrbus, puisque les libraires avaien( dó offrir des conditions de remues plus fortes qu auparavanL Slz RtratriM tmrmkm m śtm aa*. Et aujourd*hui? Face iTal-tnbotion de ces marchds • pour un mootanf pouvant aller de 1.1 k 4,3 millions de francs a des entrcprises ateneurcs j b com-roune ».ks libraires s'inquietent que ne saenl pas pris en comp-te le cocMeite evonomique de la bbraine independante. notam-mem a Marseiile ou $ix librai-nes ont ter -ne en deux ans. et uirtout !j quahte du service • qui la Jitterencieconsidera-