Le cancer est une maladie aussi diversifiee qu’il y a de cas repertories. Etant donnę la grandę variabilitć des cellules transformees de meme que les differents organes pouvant etre affectes, il devient tres difficile de trouver un traitement pouvant convenir a toutes les situations. De plus, les traitements conventionnels actuels ne sont pas toujours bien tolćres ou ne sont que partiellement efficaces. Heureusement, de plus en plus de recherche se fait pour trouver des traitements alternatifs plus cibles et generant moins d’effets secondaires.
Les approches experimentales utilisant des virus pour le traitement de divers cancers se sont developpees exponentiellement dans la derniere dćcennie. Depuis quelques annees, de nombreuses etudes cliniques analysant 1’efFicacite et la securite d’une variete de virus oncolytiques contrę plusieurs types de cancers ont ete realisees. Ces etudes ont toutefois revele des resultats mixtes mettant Pemphase sur le besoin urgent de poursuivre la recherche sur cette approche prometteuse (Liu et al., 2007; Sinkovics and Horvath, 2008).
Comme dćcrit precedemment, le principe de la virotherapie oncolytique reside dans la replication preferentielle de certains virus dans les cellules cancereuses, ayant souvent perdu divers effecteurs impliques dans la reponse antivirale, tout en epargnant les cellules saines. Le virus de la stomatite vesiculaire (VSV), un des virus oncolytiques les mieux caracterises, a demontre un grand potentiel en etudes pre-cliniques (Bridle et al., 2010; Hadaschik et al., 2008; Power et al., 2007; Qiao et al., 2008b; Wu et al., 2008). Malgre la disponibilite de bons mutants oncolytiques de VSV, la large variabilite des types tumoraux et les multiples faęons par lesquelles les tumeurs peuvent echapper a 1’infection virale suggerent qu’une combinaison therapeutique sera necessaire afin de traiter efficacement la majorite des