182 ET DDE SUH I.E DIALECTE UKHHERE DES ZAIAN ET ,YIT SGOUGOU
s’intercalant entre le terme attractif et ce dernier, en gardant Ie meme ordre relatif :
ad as len id inwi, il les lui apportera.
En outre, dans le cas ou une preposition suivie d’un pronom affixe est attiree, elle se place avant la particule de localisation.
<i(l as ten rirs en a:ner, je les lui enverrai chez lui.
Cette priorite de la preposition sur les particules de localisation est encore due a la presence du pronom affire.
Si l'attraction des prepositions est facultative, il est bien plus elegant de l’observer
191. — DU VERBE « ETRE »
Le zaian, comme tous les dialectes berberes, distingue entre le verbe « etre » indiąuant l’existence et le verbe « etre » attributif.
Verbe attributif.
Ce verbe est eg, qui du sens primitif de « faire » est passe par
•/
une regle courante en zaian1 2 au sens passif de « etre fait » de la, « etre dans tel etat ».
eg subit les modifications signalees n° 160.
iga umas amezliul, son frere elait pauvre.
w V
gan munalęn, ils etaient freres. i gid amezziąn, tu es petit.
w
L’attribut de eg est rarement precede de <7 (voir plus bas).
102. — Yerbe d’existence.
Ce verbe est iii, qui se conjugue comme suit :
dlii', j’etais; nelbi, nous elions.
lellid, tu etais ; lellnm, vous etiez (masc.).
tellami, vous etiez (fem.). Ula, il etait; elląn, ils etaient.
tellu, elle etait; elląnn, elles etaient.
On la rdóve en Zouaoua : IFanoteau, Pnrsirs //o/jnfairrs dc la Kuby lic du Djur-djura, p. i Mi.
Voir plus loin, u« 200.