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comme formę et comme dimensions, i celui de Nolre-Dame des Fontaines, en Gouśzec.

A liuterieur, on est agrćablemcnt surpris de lrouver • une architeclure riche et savaote dans la partie absidale, c‘est-&-dire dans une travće de la nef, le cliccur et la branche de croix qui formo l‘unique bras de transcpt au Nord. Des piliers rev6lns dc colonnettes soufiennent des arcades et des vodtes ćlćgantcs, recoupćes de nervures moulurćes. Quatre ćcussons forment les clefs ii lenlre-croiseinent de ces nervures : 1’un, dans le clicrur, est Charge d'hermines ians nombrc, Bretagoe, — deu.\, dans la nef et le transept, porlent les 7 macles des Rohan, — le quatrićme est blasonnć di mc tiarę et une clef?

Les statues en vćućralion sonl:

1.    Saint Corentin, en chape, mitrę et crosse ;

2.    Saint Yves entrc le riche et le pauvre. Saint Yves est vćtu du surplis ou de la cotte, du camail, et coiflś de la barrette. Le riche, vfitu magniOqueraent, tient dans sa main des pieces d or qu’il a tirćes de son aumónićre ou cscarcelle; le pauvre a une attitude humble et suppliante; il est v6tu de haillons et son costume rappelle les aulres statues du mdme, dans les ćglises de Plcyben, Goućzec et Plonćis. Dans cetto dernićrc, surtout, la reprćsentaliou du ptyiure Lazare est la personnificntiou la plus parfaite du mendiant breton aflamć et dćguenillć;

3.    Saint Cadoc, en chape et mitrę, avec crosse en main. Sur la base est 1‘inscription : STCADOCUS : ABBAS. Cette statuę est en pierre ;

4.    Saint Koch, accompagnć d un petit ange, sanschien;

5.    Rćsurrection. Notre Seigneur sortant du tombeau ;

C. Sainte Annę sans la pclite sainlc Yierge ;

7. Dcscente de croix. Prćs de 1’autel principal, dans une large niche accrochćc ii ąn pilier, est un groupe re-marąuable dont le style se rapproche singulifcrcment des

-3*1 -sculptures et des peintures flamandes, si bien qu’on serail lenić de 1'attribuer 5 un des ateliers de ce pays. II faul dire cependaot qu une sculplure 5 peu prćs semblable et de móme caractere, dans 1’ćglise de Pcncran, esl de fabri-cation bretonne ou franęaise, du inoins elle porte une inseription franęaise.

Dans le groupe de QuilineD, la Saintc Vierge est assise, tenant sur ses genou.\ le corps inanimć du Sauveur. Elle a les mains joiotes el regarde la tćte ensanglantće de son Fils. Derrićre elle, saint Jean qui la soutient, et Marie-Madeleiue pleurant el s essuyant les veux avec un mou-cboir ou un voile. La Madeleine a les manches scrrćes sur les poiguets et formant boulfantcs sur les ćpaules, la tćte coiflće dune sorte de turban retenu par une bandę dćtofle formant mentonnićre. Cette particularilć se re-trouvc dans un des personnages du relable de Kerdćvot, dans la misę au tombeau de Dosporden, dans la sainte Rarbe de (lucngal et les Pićja du Pćnity de la chapellc de Bonue-Nouvello de Locronan.

Joseph d'Arimathie, qui se tieul prćs de la tćte de Notre Seigneur, est costume tres richement; toules les pieces de son vćtcmcnt sontdćcorćes de franges el de bordures; les extrćmilćs de ses manches reloinbcut en pointes ainsi que les coins du camail qui lui couvre les ćpaules et du capuce trćs original qui lui serl de coillure. Mćmes parti-cularites a Locro;ian.

En face de lui, prćsdes piedsdu Sauveur, est Nicodeme qui ticnt daus ses mains la Couronne d ćpines;

8. Notre-Dame, statuę en pierre, portant sur son bras gauche TEufant-Jćsus vćtu d une robę et tenant un livre. Cette image a beaucoup de style et rappelle, par son genre et son manteau & plis amples et un peu lourds, cerlaiues statues bourguiguonnes ;

‘J. Dans la nef, une statuę d'Evćque en pierre* tenant