Conęu comme un recit de voyage, ce mćmoire prćsente la perspective d’ćtudiantes et d’etudiants qui ont vćcu une expćrience de mobilite universitaire. Le contexte de mondialisation amene de nombreux mouvements a travers le monde. Dans cette optiąue, le deplacement des personnes represente un volet important. Une des facettes de la mobilite touche moult etudiants qui chaque annee partent suivre une partie de leur cursus a Pćtranger.
Cette recherche veut donner la parole aux ćtudiants qui quittent, mais surtout qui reviennent chaąue annee, la tete gonflee d’images. Riches d’un nouveau vćcu, ils reintegrent leur societe, parfois en decalage avec ce qu’ils etaient avant de partir. Diverses categories permettent de classifier les impacts du retour: au niveau personnel, academique et professionnel la mobilite etudiante affecte la vie quotidienne des participants. Plus encore, certains etudiants sont frappes par des retombees intangibles, immaterielles, par un patrimoine qu’ils auront eventuellement la chance de transmettre.
Au niveau culturel, les resultats de la recherche dćmontrent une belle ouverture a 1’autre et une valorisation de la societe d’attache par les etudiants. Au niveau symbolique, un passage a parfois ete vćcu et un renversement des reprćsentations est notć. Au nord comme au sud, les resultats dćmontrent que l’experience a ete benefique et que les retombees s’averent somme toute les memes.
Cette recherche de naturę exploratoire montre un portrait impressionniste de la mobilite ćtudiante, tout en nuances et en demi-teintes. Elle a principalement ete conęue k partir d’entrevues semi-dirigees menćes avec des etudiants argentins et qućbecois. Elle constitue un appel au voyage et k l’ouverture face a Tetrange.
Mots-cles : Mobilite etudiante ; stage d’etudes ; patrimoine ; rite de passage ; voyage ; identite et alterite ; representation.