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Archives diocśsaines

sement ćtagćs. pour donner plus de mouvement et plus dćlancemenl & lensemble. Quelques-unes des carialides tiennent de longues banderoles qui courent appliquśes sur le socle et qui ont pu recevoir autrefois des inscrip-tious en couleur, mais ne portent pas de traces de gra-vure.

Au pied de la croix, par devant, est Notre-Dame dc Pilić, tenaut sur ses genoux le corps de son Fils, et accora-paguće d une des Saintes-Femmes; plus haut, k deux niveaux diflćrenlS, deux autres Saintes-Feumies et 1'apó-tre saint Jean. — Au dos de la croix, on voit la Vierge-Mere avec 1 Kulani -Jesus dans ses bras, plus haut, la Madeleine tenant son vase daromates, et au sominet, derriere le crucifix, Notre Seigneur ressuscitć.

Les larrons, surtout celui de gauche, se tordent dans des convu!sions ćlranges, et il y a peu de sculpteurs uio-dernes qui auraient assez de hardicsse et d babiletć pour traiter et mouvementcr les corps humains, comme Ta fait le vieil irnagier du xvi* sićcle.

Des traces de peinlure conservees sur les statues, sur-lout dans les replis des vćtements, indiquenl que primi-livemenl tout ce calvaire ćtait peint ct dore ; il en ćluit de mćme, dii-on, de celui de Plougonven, qui est dc 1354. Qu on nc sc rćcrie pas a celte idee ; ce n ćtait point uh exemplc isoló : au Moyen-Age cornuie au lemps de la vieil!e Grece, on a aime et pratiquć rarchitecture pffljr-cltrome.

Au xiii* sićcle, la facade de Notre-Dame de Paris ćtait en grando partie doree et peiote, et pour ce qui est de notre pays, nous retrouvons les mćmes traces de decora-tion peinte et de dorure aux porct)es de I.ampaul-Guimi-liau, de Rumengol et de Notre-Dame des Portes, a Cha-teauneuf, comme au portail de l’ćvćque Alain, au Folgoat, et au portail de la Yierge, a la catbćdntle de Quimper,

sans compter une foule dautres croix ou de stalues ex(ć-rieures.

U ne (aut pas, du reste, se faire illusion ni ćtrc trop puristeou tropexcłusif : cetle decoration extćrieure poly-ebronie, lorsquf el!e avait encore loute la fraicheur de ses couieurs, ou mćme lorsqu'elle etait ternie et patinće par le temps, devait odrir un aspect saisissant, sans exclure I harmonte dans l ensemble, et, podr ma part, il ne ine deplairait pas de voir 1'admirable calvaire de Quilincn avec ses enluminures anciennes. •

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Lors de la prestation du serment, le recteur, M. Corgat, Bourbigo,son vicaire, et le curede nuilinen, M.Guillaume L Abbe, sont portćs sur la lisie des non assermentćs, dres-sće au direcloire du Disfrict deQuimper, le 23 Avril 1793.

M. LAbbć fut dćporle en Kspagne et dut y mourir; il u est plus question de lui au Concordat.

M. Bourbigo, vicaire de Laudrevarzec, ćtait poursuivi le 25 Juillet 1791 (L. 45), sur la dćnoncialion du curć cons-titutionnel de Bricc, Goraguer, par le direcloire du Depar-lemcnt qui, o cousidćrant que la tranquillitć publique a rendu necessaire de prcndredes mesures pour ecarter du milieu dc leurs concitoyens, les ćtres turbulcnls et (ac-lieux accusćs par la voix puhlique de vouloir exciter des trouhles par leurs discours et menees tćnebreuses ;

« Considćrant que le dii Bourbigo a marić une filie qui n babitait pas sa paroisse, sans ceriificat de publication de bans;    _#    •

« Considćrant qu'il (aut un exemple d'une justice rigou-reuse pour convaincre les mauvais prśtres que les regles prescrites ne se vio!ent pas impunement, arrćle que la