1945
CHIMIE B10L0GIQUE
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sence de sels (CINa) el prćsenteraient autant de points anguleux qu’un mślange de pro-tćides contient de constituants. Contraire-ment aux conclusions de Pauteur. cette technique ne permet ni identification prć-cise, ni sśparation flxe, car les courbes obtenues avcc la casćine correspondent k celles d’un produit homog^ne, et celles obtenues avec le sćrum k un nombre de fractions bien infćrieur k celui dćceló par 1'ćtude de la solubilitć en fonction de la concentration en sels neutres.
Recuperation par electrophoróse du protćide allergóniąue d’huilo de lin k, partir de son picrate; Spies J. R. (J. amer. chem. Soc., 1941, 63, 1166-1167). — Le picrate est soluble dans le dloxane. Avec une tcnsion de 2000 k 4000 volts, 1’acide picrique migre vers Panode, tandls que le protćide va vers la cathodc, ou il prćcipite.
L'6tude opectroanalytique des inclu-sions contenant des silicates et de l’alu-mine; Hf.yes S. [Mili. K. W. L.Eisen-forsch., 1942, 24, 1-6). — Pour concentrer Pćtincelle sur une inclusion non conductrice il faut recouvrir la surface du mótal d’une plaque de mica percśe d’un trou. Pour Pćtude des inclusions contenant SiO« et
OiAl, il convient de remplacer le mica par du gypso qui e6t śgalement facile k cliver. Des excmples de spectrogrammes obtenus par ce procódć sont donnćs.
• Recherches sur 1'identification de la prothrombine; Orr W. F. et Moore D. H. (Proc. Soc. exp. Biol., N. Y., 1941, 46, 357-361). — Recherches basćes sur la solubilitó, la prćcipitation et le transport par ćlectrophor^se de la prothrombine.
Influence de l'acide ascorbique but l’oxydation de la tyrosine en lumióre ultra-violette; Rothman S. fProceed. Soc. exp. Biol. Med., 1940, 45, 52-54). — La transformation actinique de la tyrosine en dopa est facililće, rnais Poxydntion plus profondc est inhibće. De plus, la mćlaninc est róduite en une substance jaune soluble dans l’eau.
Expóriences sur Taction de la tempś-rature sur la formation de la mousse par le sśrura normal; Rondoni P. et Soresina C. (Z. Immunitalsforsch., 1943, 104, 332-337). — Le chauffage du sśrtim normal dans la zonę de sa tempóraturc d’inactivation augmente tPabord la formation de la mousse (augmentation de Pćpais-seur maximum de la mousse k la surface du liquide, formation plus rapide de la mousse). En augmentant davantage la temperaturę, le pouvoir du sćrum de formcr de la mousse diminue. L’efTet de la temperaturę sur cette proprióte du sćrum est donc biphasiquc comme sur les autres proprićtćs physico-chimiques de ce mSme liouide, telies que Pabsorption de la lumifcrc, reffet Tyndall.
Sur les actions du plasma sanguin en rapport avec la structure. Ćtudes faitos a 1’aide d’expśriencos sur la ró-action de prścipitation des śrythrocytes;
Wunderly Ch. et Wuhrmann F. (Klin. Woch., 1943, 22, 587-591). — Dans le plasma sanguin on trouve, melangćs dans des proportions diffćrentes et d’ailleurs variables, des sphśrocolloldes (glycog^ne, albuminę, hemoglobinę) et des colloTdes k structure flbrillaire (fibrinogene, k6ratine, gćlatine). En preparant differents meianges artiflciels de ces deux sortes de protides et en etudianl la vitesse de prćcipitation des globules rouges dans ces mćlanges, les auteurs montrent la grandę activite des protides k structure flbrillaire (geiatinc) sur cette vitesse de pr6cipitation, et lis en discutent le m6ca-nisme.
* Sur la prósence de substances anti-oxygenes dans les tissus onimaux;
Dubouloz P., Heuoe M. F. et Rousset F. (C. FI. Soc. Biol., 1943, 137. 457-458). — Dans le foie, le rein, la surrśnale et le muscle.
Composition du lait de Dauphin;
Eichelberger L., Fetcher E. S. Jr, Geilling E. M. K. et Vos B. J. (J. biol. Chem., 1940,134, 171-176). — Du lait obtenu sur des Dauphins vivants ou morts depuis 1 heure 1/2 a ćtś analysó. Comparć k celui de la plupart des autre9 esp£ces, on le trouve riche en graisse (108 g k 180 g
f>ar litre) et en proUides (3,9 k 7,7 g par itre).
* A propos des tentatives de provoquer des tumeurs du rein par la 3-anthraqui-noline; Jahn D. (Z. Krebsforsch., 1943, 54, 67-71). — L’auteur n’a pu reproduire les expćricnces de Sempronj et Morclli, ui avaierit constatć une action cancćrig&ne e la (J-anthraquinoline sur le8 reins du Rat.
• Sensibilitó des cancers dóveloppós aprós badigoormago au bonzopyrene;
Rosicky J. et Hatschek R. (Z. Krebsforsch., 1943, 54, 26-39). — L’c-amino-azotoluol et surtout la chlorophylle activent la formation et la croissance des tumeurs (Souris), la vitamine A les inhibe, la lanolinę exercerait une action protectrice; les rayons UV sont sans influence.
Sur la destinóe de l’acide formiąue dans le tractus digestif des ruminants;
Claren O. B. (Zlschr. f. physiol. chem., 1942, 276, 97-107). — Chez le Mouton, Pacide formique ingśrś avec Palimentation vćgśtale n’est rejetć qu’cn tr6s faible proportion par 1’urine et les teces. L’addition aux alimenta de formiate d’ammonium n’est suivic ni d’unc aiigmentation ni de Pexcr6tlon d’ac. for-mique, ni de son passage en abondance dans le sang et les organes. L'ac. formique est mćtabolisć par la florę bacterienne de la panse.
La teneur en acide citrique et la
consommation d’oxygóne des divers muscles; Alwall N. (Arch. exp. Path. Pharm., 1941, 197, 353-360). — Le muscle cardiaąue est le tissu le plus riche en acidc citrlque; puls viennent le massćter et la langue. Les muscles squelettiques sont les plus pauvres en acide citrique. L’lntenslt6 des oxydations est proportionnellc k la teneur des tissus en acide citrique.
Manque d'oxygene et óquilibre acido-basiąuo. II. Sur les processus de la rógulation morphologique du sang au cours de la production artiticiello d’hypo-xómie et sur son rapport avec l'śquilibre acido-basique; Dienst C. et Van Bebber [Arch. exp. Palh. Pharm., 1943, 202, 326-336). — L’hypoxćmie artificielle provoquc Paugmentation du nombre de globules rouges et du Łaux de Hb, aussi bien k Pćtat de repos qu’au trovail. L’alcalinisation par radministral.ion de COkHNa empńche cette augmentation. Cette općration agit, par consćquent, dans le sens de reffet de la respiration d’Ot.
La participation do la secrótion des tubuli dans la formation de 1’urine;
Kuschinsky G. et Langecker H. (Deut. med. Woch., 1943, 69, 695-697). — LMnjection intra-veineuse, chcz le Chien, de rouge dc phćnol, de Solutions de chlorures et de crćatine, montre que ces substances s’£li-minent par les tubuli et que 1’atropine inhibe cette ćlimination.
Traitement de la thrombose par action sur le syst&me de la coagulation; v. Kaulla N. (Miinch. med. Woch., 1943, 90, 399-402). — L’auteur signale les effets anticoagulants dc 1’acćtate de nćodyme, ainsl que de la mśthyl6ne-dioxy-3.3‘ couma-rine.
Contribution a la tbóorie de la coagulation sanguine; Widenbauer F. (Deut. med. Woch., 1943, 69, 749-750). — Les extraits alcoo!iques ou aqueux du cerveau transforment la prothrombine en thrombine en prśsence de Ca, tandis que les extraits des autres organes, malgrć leur activitś sur le processus de la coagulation sanguine, ne provoqucnt pas cette formation de la thrombine. Ils ne contiennent pas, par cons6qucnt, la thrombokinase. La thrombokinase du sang est un complexe formć d’euglobu!ine et de Ca, dont ractivitś est fonction de sa teneur en cel ślćment. f.'action anticoagu-lante de 1’acide oxaIiquc sc manifeste de deux manićres diffftrentes: d’abord par la prćcipltation et 1’ćlimination des ions Ca du sang et ensuite par sa flxation sur Ca du complexe euglobuline-Ca.
La coloration exp4rimentale de la peau au moyen de quelquea m6taux et de mótalloides; Urban G. (Arch. exp. Palh. Pharm., 1943, 202, 337-362). — Sous Tinfluence de 1’irradiation ultra-violette, les composćs des ćlćrnents suivonts: BI, Hg, Pb, Sb, As, Se, Te, sont rśduits avec misę en libertć de ces derniers qui provoq«ient la coloration de la peau. Les prćcipitations ont lieu principalement dans l’6piderme, moins souvent dans les couches plus pro-fondes de la peau. Les rćductions ont licu essentiellcment en prćsence des substances sulfhydrylćes et leur neutralisation par le monoiodacćtate empfichc ces róductions.
Sur les poisons dits potentiels et notamment sur le modę d’action de l’acśtylcholine sur l’intestin isoló; Eich-ler O. (Arch. exp. Path. Pharm., 1943, 202, 420-444). — Les poisons, dits potentiels, peuvent 6trc dśfinis de deux manteres diffńrentes : leur action dćpend de la modifl-cation de la concentration en fonction du
temps J ou bien des gradients locaux
f^—J. Afin de dćterminer qucl est le modę
d’aprfes lequel l’acśtylcholine Rgit sur 1 in-testin, Pauteur indique une rnHhode qul permet de sćparer Pun de Pautre ces deux facteurs. Sans pouvoir classer d’une rnani^re satisfaisante Pacćtylcholine dans Pun ou Pautre de ces deux groupes de poisons potentiels, certains faits portent a admettre toutefois que cette substance se rapproche