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particullfere, on oontrat, dlx mllle baliea par mola, et płua,
el ęa gazę... Et, dós k prśsent, je prends, pour un an. un droit de premier regard sur vos prochaines tolles. ęa colle?
Le falt est que, neuf fots sur dlx, ęa colle. Lora, le marchand verse un acompte, souvent dćrisoire, emporte tous les < navets » et tlent dćsormals le peintre k sa mercl
BCENE m.
Porteur de deux ou troia tolles choisiea dana le lot qu*11 vlent d'acqućrir, le marchand se rend che* une de ses
« polrea ».
— Vous avez le coup d‘oeil adr. Dltea-moi ce que voua pen-
sez de mon demler poulaln? Ces deux tolles ne voua dlsent rien?
L’amateur — alias la « polre > — examine les tableau*, cllgne de l'ceil, prend un air hermćtląue et pćnćtrA et laisse enfin tom ber:
Pas mali
— QuoiI C’est tout ce que voua trouve* k dlre: « Pas mai t? Que vous faut-il donc? Vous ne pigez paa cette arabesąue de llgnes, cette synthAse lmprćvue de compoeltlon, ces rapports audacieu* et inćdlts?...
— Je ne dis pas, mais...
— Comment, vous hćsltez? Vous loupez tme telle occaslont Jamals vous ne referez une aussi belle af falre. Al-Je perdu votre confi&nce? Et pourtant, toutea les autres tolles que Je vous al procurśes n'ont~elles pas augment^ considćrablement de valeur? Ahl sl Je pouvals les reprendrel
» Quant k ces deu* tolles, elles sont, Je vous le dis, mol, d’un as qui ćcllpsera tous les autres.
> Tenez, Je vous les c£de pour dLx mllle franca Dlx billets-papier, autant dlre pas grand chosel D’lcl un an, vous me donnerez des nouvelles de votre placement.
— J^site. Lalssez-mol rćflćchlr. Revenez dans un mola
— Ahl yraiment, c’est trop eztraordlnalre... Je vous meta le Pćrou dans la maln et vous hćsitez.
» Eh blenl Je vala vous les falre regretter, vos lićsitatlona. Je suls sl sdr de mon poulaln que, si vous me versez les dlz bllleta Je stgne 1’engagement de vous racheter. dans un an. les deu* navets pour vlngt mllle. Mals vous me promette* de me les restltuer pour cette somme, sans blague, hein? Ils yaudront alors au moins quarante billets et je me lejouls dćJA en pensant k la t£te que vous ferez quand je vous rap-pelleral votre promesse. »
La polre conclut le marchA |
QUATRIEME ET DERNIERE 8CENE, UN AN APRES.
Le marchand, fldśle k ses engagements, retoume chez la c polre » et lul tend un chAąue de vlngt mllle franca, en lui redemandant ses deux tableau*.
— Mals c’est — rćpond la c polre i — que Je m*y suls ha-bltuA k ces deux tolles. Et si vous youllez 6tre blen gentil, voua me les lalsserlez.
— Ol Je comprends. Vous connalssez les cours attelnts par mon poulaln k lllótel Orouot. Ma fol, tant pis pour vous s’11 vous a fallu tant de tempa pour vous mettre k la pags. Rendez-mol mes deux tableaux. Hs yalent au moins cln-quante mllle franca.
L’affalre. naturellement, 8’arrange, moyennant une nou-velle salgnśe de la « polre ».
Mais elle ignore. la < polre », que les tableau* slgnćs du mfime nom ont ćtć envoyćs k la salle des yentes par le marchand lui-mfeme et que des compAres les ont falt monter de prl*. les ont c poussćs ».
Falre atteindre k sa propre marchandlse des cours astro nomiąues n’extge, k lTtótel Drouot, qu‘une commlssion de 10 p.c.
Et les auteurs des tableau* flctlyement yalorlsćs nc rse-tent pas moins dans la purće.
Alnst k Montparnasse, volt-on des rapins qui tralnent la savate et dont les tolles vlennent de se « yendre » cinąuante mllle francs et plus k 1’hótel des commissaires prlseurs.
IL N Y A
OEMANDEZ LE
PROSPECTUS spAcial A VOTR* HORLOOER
OEMANDEZ LE PROSPECTUS 0P&CIAL A VOTRE HORLOOER
QUE LA MONTRE HERMATIOUE
PABRICATION 8UIS8E Ol PR&CI6ION
TANTOT GAINĆE DE CUIR. DE PEAU DE LEZARD OU DE CROCODILE. TANTOT RSCOUYERTE D'UNE PR&CIEUSE LAQUE DE CHINE. ELLE ENCHANTE L*HOMME OU LA FEMME DE GOUT