POTTRQTTOI PAS » . 1097
Particulidrement savoureux ćtait faccent carolorćgien du sćnateur Libioulle. C'ćtait du reste le plus ahuris-sant et le plus imprćvu des orateurs. II me souvient d'une sćance du Sónat, en mars 1914, oii, en mdme temps qu’il prononęait des phonies comme 1'ćglice, le lank&clie, les nćques, la champtcrprćsentan, ćtelneuff? (est-elle neuve?)f 1’artik’ katt, le rtrć (le retrait), Af. Libioulle ómaillait sa harangue d'expressions ori-ginales et presque śmouvantes, comme: « 1’łpithbte me parait pouvoir ćtre veloutće... », ou: « le germe impulsif lancć par AL Dupont dans la Wallonie et tra-ęant un profond sillon qui se creuse tous les jours », ou encore: « je viens de rappeler les discours avec les circonstances concernant toutes des dćlibćrations dóli-bćratives », ou encore: « les idćes qui reprćsentent les pensćes de 1’orateur », etc.
II ótait 6 h. 1/4: il n’y avatt plus d gauche, que AL Lekeu, assez consternó, et At. Goblet d'Alviella ćcrivant d son banc, trds absorbć, son article hebdoma-daire pour le Journal amusant.
At. Libioulle imagina, tout d coup, peut-ćtre pour faire plalsir aux quelques droitiers rari nantes in gur-gite vasto — car c'6tait le plus aimable et le plus bien-veillant des senateurs et des hommes —, At. Libioulle
imagina donc de faire un ćloge frćnćtique de quelque droitier dont il allait lirę une citation, et il le ftt en des termes que les Annales rapportent ainsi:
« J'ai attirć votre attention, Messieurs, sur les mł-rites de nos pródćcesseurs dans cette enceinte et qui ne sont plus. Celui dont je veux parler et que nous avons encore le bonheur de compter parmi nous, son śloge ne s'impose pas car ses mćńtes dćcoulent de son nom (sic): c’est lhonorable At. Deuolder.
(Ahurissement de M. Lekeu, du prćsident, des stó-nographes et des huissiers.)
Lhonorable M. Devolder — et tout le monde sera d’accord ici pour cćlćbrer ses mćrites — s'est exprimł comme suit:
(A ce moment, Tahurissement de M. Lekeu ayant diminuś, M. Lekeu prend la parole.)
M. Lekeu. — ]'ćprouve le regret de me sćparer Ughement de vous — je vous en demande mille fois pardon — en ce qui concerne votre hommage d At. De-volder.
M. Libioulle. — Bień entendu toutes rćserves faites de ses opinions politiques qui ne sont pas les miennes.
M. Lekeu. — Et de ses actes au pouroir, en 1886.
M. Libioulle. — ... Et de ses actes au pouvoir, dont je ne me rends pas solidaire.
M. Lekeu. — faurais encore d'autres róserves d formuler, mais la dćlicatesse m’interdit de jeter dans un pareil dćbat la personnalitó d‘un colldgue qui n'est pas prósent.
Et Al. Libioulle continua.
Qu’est-ce que AL Devolder avait bien pu faire d AL Libioulle)
Aux Personnes Chauyes et aux Candidats a la Calvitie!
Nous possćdons. depuls quelques mols, une recette slmple qul, celle-cl, a yórltablement le don de faire repousser lea cheyeuz, ou arróte, & plua forte ralaon, leur chutc prómaturóe en peu do Jours. Cette recette ne dolt rlen h un c savant vlennole >, qU un contemporaln de Tout-Ankh-Amon, nl & quelque « chlmiBte distlnguó ». Nous avouons que nous tenons la ndtre d'un slmple toumeur sur mótauz, qul, s’e6tlmant trop Jeune encore pour rcster cfcauve, esaaya deux remódes au baaard, dont l’un devalt iul róserver 1'agróable surprlse de faire repousser ses cbeveux. absents depuls quatre ans. L’ld6e lul yint, naturcllement, de commerclallser sa trouvaille. n 8'adressa donc & 60 chauves et & une solzantalne de calyttlos nalssantes. Le rósultat fut: 44 chauvoe retrouyórent leurs cheveux. 60 calvltles furent gud-rles. La recette est slmple. dlsone-le: eztralt de plantes et alcool. Elle est donc propre, incolore et commodo. Nous devons loyalement ajouter que nos observatlons nous donnent la certltude que la naturę ne se lalsse pas facllemcnt valncre et qu’ll a paru nócessaire de reprendre le traltement, de tempa & autre, pour conserver toujours la cheyclure re-trouvóo.
Bien que cette dócouyerte fortulte alt une yalenr lnestlmable, nous ne voulons pas abuser de la sltua-tlon et ayoas ótabll comme suit nos prlx de vente:
Premier flacon de 200 gr. (2 mois de łraiłemenf) 100 fre
Deuiifeme " " ” " " 75 fre
Troisiśme" " M " " 60 fre
Envoi confrc remboursemenf ou apr&s vcr-scmeni au compfe cheąues posfaux 274200
Marcel Vander Borght
59, me do TAmazone A St-Gilles, Bruxelies
obaque personne s’engageant h n’acheter que pour elle seule.
Nous savons bien qu’il exlste des c rem ód es » beaucoup molns chers, dont l'effet est patent. II suffit d’aller au thó&tre pour admlrer d’lnnombrables tdtes polles sur lesquelles ces « remódes » ont peut-dtre passó... sana lalsser de traces. Qu’on achóte ceux-l^ sl on consldóre le ndtre, le seul yral, trop cher!
En pass&nt commande, prlóre d’lndlquer s’U s’a?lt de calvltle complóte ou nalssante.