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(La redaction de eette rubr-irju© est eonflće k Eveadam.;
Notes sur la modę
TAILLE U R
49. pi. de la Reine (r. Royale) Soiróe —■ Vllle — Sport*.
Lee ressources de la modę sont inópulsables. SI une Industrie, touchant de prśs ou de loin a ce qui entre dans la composition de la toilette, vlent, pour un motif quel-conque. k languir, la maglcienne qu’est la « Modę * donnę un coup de sa baguette enchantóe, et voilA blentót la re-nalssance accomplie d*une Industrie en perdition. Le ph£-nomśne peut s'observer, en ce moment, dans le domalne de la dentelle vśritable, oti la crlse est motivće par un pro-tectlonnisme outrancler pratiquć par les pays od s’expor-taient les produits de nos dentellióres. Pour parer le coup, la « Modę », lnspirant les couturlers, leur a fait lancer des meireilles d’applicatlons de dentelles, les unes plus dćli-cleuses que les autres. agrćmentant les tollettes d’exquise faęon: cols, plastrons, manches, gants, mantelets, robes, etc.
Toutes les femmes porteront donc de la dentelle. En faisant oeuvre ple, elles rehausseront encore l'dclat de leur beautd et de leur grftce.
Grand branle-bas pour le renouvellement de la collectlon de chapeaux d’śtó. S. Natan, modiste, a rapportó de Parte quelquea creatlons qui seront Łres prisćes.
121, rue de Drabant.
Au t Cafć des Colonnes », dans la petite sous-prćfecture de X..., des habitues papotaient k propos du prochaln ma-riage du receveur des contributions indlrectes avec une Jeune veuve d’une petits ville voislne.
— Ma foli dóclara le premier clerc du notaire Z... — dont la voix, sur le chapltre « femmes » faisait autorltś, parce qu’il avalfc quelques fredalnes k 6on actlf qul dć-trayalent la chronlque locale — ma fol! monsleur le contrd-leur, qul n’est plus de la premierę jeunesse, n’a pas tort d'ćpouser une veuve. Les veuves prćsentent plus de garantle, elles sont plus calmes que les Jeunes filles, parce qu'elles ont la curiosite en moins!
— Hum! rćplląua le capitaine de gendarmerie. Elles ont lliabitude en plus! Et comme 1‘habitude est une seconde naturę...
Sur un toit k Chicago. Deux moineau* m rencontrenfc.
Hela! dit l*un, que tu me par ais bien portant! Tu es gros wrame un petit moine, et tes plumes sont aussl luisantes que si tu les frottais sans cesse k l’extrait de ton bouton dliuiie.
— Gest, rćpond le passereau, que j'arrive droit du Texas od 11 y a tant de chevaux. Le crottin nourrit son moineau I Mais ti me parais bien malgre. Les chevaux sont-ila morts d’od ti viens?
— Hilas. J’arrive de New-York. U a bien de grosses bAtes en tez qui l&chent k Jet continu des ptt! ptt! ptt! ptt!
Mai* quoLm on na so nourrit pas de promeesetl
Voici un extrait de prospectus qul ne manąuera pas, une fois de plus, de faire rigoler nos amis :
1475. Nederlansch agentuur en commissiekantoor oevestigd te Bmssel, met de beste referentiee en beschikkende over regionale agenten en uitgebreide relatie* over geheel Belgie, maagt generaal-agenturen voor Belgi# en Liuzemburg van Nederlandsche Jirma’3.
Et dire que ran prćtend que nos enfants wallons ont de la peine k apprendre le flamand! Nous garantissons que la comprśhension express du texte ci-contre peut Atre obtenue du plus obtus des auvergnats monolingues!
Toute femme AlAgante porte ou portera les chapeaux de
Raute Modę. — 157, rut de Brabant.
Le licutenant do Dćsirć habitait un appartement k 1’Atage d’une maison appartenant k deux yieilles filles, blgotes et ranccs comme il n’y en a qu’k Bruges, et qul elles-mAmes occupaient le rez-de-chaussAe, avec la Jouissance du Jardln naturellement. Au fond de ce Jardin, 11 y avalt un poulailler et, dans ce poulailler, une demi-douzaine de poules, mais pas de coq: ces demoiselles auraient trouvA indćcent qu*un de ces aniraau* cohabitdt avec leurs pondeuses.
Celles-cl leur donnaient du reste, outre quelques oeufs, bien du tracas: elles śtaient atteintes d*un mai singuller qul fal-sait tomber toutes les plumes de leur arriAre-train, si nous osons risąuer ce terme fort cavalier. Le fait est qu’elles avaient le croupion aus&i nu que le discours d’un acadAml-clen, comme aurait dit Musset. Le veterinaire consultA y avait perdu le peu de latin qu’il avait pu retenir de se* annćes de collage, n fallait que les deux vieilles filles pris-sent leur parti d’avoir des poules plus qu’A moitić dćplumóes et ęa leur semblait d’autant plus dur qu'elles trouvaient la chose fort incongrue.
Un Jour qu’eiles distribuaient le mais chichement mesurA k leur bAtes, elles flrent part de leur ennui, k ce sujet, A Dćslró qui, tout en sifflant, astlquait le ceinturon de son lieutenant:
— Cest ennuyeux, n’estrce pas? M. DćslrA, que nos poules se dAplument ainsi. Le vetArinałre n'y comprend rien. Mais vous, qui etes de la campagne, vous ne pourriez pas nous dire ce qu’elles ont?
— Ce qu’elles ont?... Dites plutót ce qu’elles n'ont pas, mesdemoiselles. n leur faudralt un coq. Cest tout simple!
Et sans remarąuer l'effarement qui se peignait sur le yisage de ses interlocutrlces, Desiró crut nAcessaire de proceder par comparaison pour próciser sa pensie :
— Vous comprenez bien : les poules, il leur faut un ©oq tout comme il faut un homme aux femmes.
Le gaillard n*a jamais compris pourquoi lee deux vieille« se sont sauvśe8 quand il leur servit cette ćnormlte. U n’a pas compris non plus pourquoi, depuis ce Jour-IA, elles £vi-tArenfc avec soin de venir encore au Jardin quand U jr ćtalfc...
ARTICLES POUR CADEAUX PAPETERIE DU PARC 104, rue Royale, 104