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CHOLĆRA
serologiąuement identique$. Vice versa, ces demiers serums donnent des rćactions nćgatives avec les vibrions cholćriques.
Tout en admettant que Tepreuve de Pfeiffer ait ćte largement depassee par les tests d^agglutmation, Harvey (1929) defendit sa valeur «dans Jes cas sporadiąues diificiles des atfections choleriformes >>. Eu ćgard a Peffi-cacite des serams hautement specifiąues O, il est loisible de diseuter si cette affirmation est encore valable a 1’heure actuelle.
Au eours de ses recherches, Pfeiffer $’est attachó h la ąuestion de savoir jusqu’a quel point sa reaction pouvait etre produite en dehors de Porga-nisme vivant.
Pfeiffer (1894b) a constate, a ee sujet, que si Ton inoculait dans la cavite peritoneale de cobayes qui venaient dłetre tućs et dont les cadavres avaient ete mis en glacićre, une suspension de vibrion$ choleriąues en bouillon additionne d’une dose dyun immun-sćrum, il se produisait dans les 20 premićres minutes une baeteriolyse qui ne 8'accentuait pas par la suitę.
En 1895 Pfeiffer observa que les dilutions de serum anticholćriąue en bouillon, qui słaveraient fortement vibriolytiques lorsqu'on les injectait dans la cavite peritoneale du cobayc, n’exeręaient aucune action bactericide in viiroy et constituaient meme un substrat favorable k leur multiplication. Cependant, si Ton injectait, par voie peritoneale, une dilution a 1 % d,immunserum choleriąue en bouillon et si Ton ensemenęait des vibrions choleriąues en meme temps que des gouttelettes du contenu peritoneal de ces animaux, preleve aprfcs 20 minutes, la baeteriolyse etait visible, bien que parfois incomplfcte,1
Plusieurs auteurs ont preconise Pemploi des tests bactćriolytiąues in vitro pour remplacer ou pour accompagner la reaction de Pfeiffer.
C’e$t ainsi que Serkowski {1906) melangeait des dilutions variable$ de słrum en eau phy$iologique & des ąuantitćs fixes de vibrions cholćriąues et de complćment (serum normal) et, aprfcs 4*6 heures dłincubation a 37°C, dćposait ce mślange sur des plaąues de gelose qui etaient placees k l’£tuve pendant 24 heures. I/absence de culture, ou le nombre de colonies qui s’etaient dćveloppee$, indiquaient dans quelle mesure les dilutions du serum en ąuestion possedaient des proprietes bacteriolytiąues.
A mąko (1909), dans une techniąue analogue, ajoutait 2 parties de dilutions variables du serum k £prouver k 1 partie de suspension de vibrions choleriąues et 1 partie de sćrum de lapin normal dilue a 1/10. Apr£s 1 heure d‘incubation a 37°C, il faisait des frottis de cc melange et les colorait par la fuchsine pheniąuee diluće, pour deter miner le degre de la baeteriolyse. En meme temps, il ćtalait sur des plaąues de g&ose-gelatine des ąuantites de 0,01 ml prises dans chaque tubę. La numeratton des colonies etait faite apr£$ une ineubation de 24 heures k 37CC.
Prausnitz & Hille (1924), tout en confirmant les observations precitees de Pfeiffer, ont constate en outre qu’on pouvait reproduire m yitro le phćnom&ne de la baeteriolyse au moyen de ąuantites convenablement diluees d'immun$erum et de complement, et notamment lorsqu’on ajoutait de temps a autre du complćtnent frais. La baeteriolyse ćtait encore plus nette si Ton ajoutait au contenu des tubes de petites ąuantitćs de lłexsudat obtenu par mjection de bouillon scćrile dans le pen toinę d'un cobaye.
Kiribayashi (1931b) dćcrivit un test de baeteriolyse in \tiro dans 1’eau peptonće. Sa techniąue, precisee dans le Tropkal Dkeascs Bulletin (1932), etait la suivante:
Cette m^thode a iib ulilisće aussi par Ftordet (IS95). Craster (1914) qui donnę la priorit^ 4 cet auieur. d62lare qu’il s’est servi du « test de Bordet t. parał (element a la reaction de Pfeiffer, pour mettre en
ćvidence la baeteriolyse in vitro dans une ćtude sur les vibrions pseudo-choleriąues.