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Gispen, les differences qu’il avait observće$ dans Tagglutinabilite, pouvaient £tre attribućes a la presence de proteines re$pectivement diffćrentes dans les vibrions choleriąues et les vibrion$ El Tor, ce qui est en accord avec les ob$ervation$ de Linton (1935).^{1 2 3 4}

De Moor (1939) a exprime queiques doutes sur la valeur diagnostiąue de la rćaction de Gispen: il declare qu’elle

« peut montrer des differences nettes dans un grand nombre de souches choleriąues et El Tor, rnais 1'estimation de ces differences dans un cas dśterminfc est plus dślicate que Gispen ne le pretend. Gispen mentionne des souches chol£rique$ qui presentent le phenontóne d’une maniere douteuse ou peu nette... II semble dans ce cas que les souches cholćriquc$ qui> & un moment donnę, deviennent inagglutinables ou a peine agglutinables perdraient, a un autre moment, trds peu de leur agglutinabilite par les serums anti-chotóriąues O Inaba ou Ogawa. » [Trąd.]

D’apr6s Tanamal (1948), assistant de de Moor, une diffćrence entre les vibrion$ cholćriąues et les vibrions El Tor peut etre demontree au moyen d⁵un puissant sćrum choleriąue O, non additionne d’antiseptique et dilue a 1/200, dans leąuel on ajoute 0,3% de carbonate de sodium. Lorsąue les vibrlons cholćriąues (en suspension dense dans 1’eau distillee) sont mis en presence de ce serum, il$ ne sont pas agglutines, tandis que Pagglutinabilite des vibrions El Tor n*ćtait en rien affectće par 1’addition de cette sub~ stance chimique.

II n^łest pas sans interet d*indiquer aussi — comme Pa notć ćgalement Tamanal — que Paddition de vibrions choleriąues, en suspensions denses, k une solution de btear-bonate de sodium & 0,5% a laquelle on ajoutatt, aprćs 15 minutes, un ćgal volume de chlorure mercuriąue k 0,5%, produisait un prćcipite, alors que les vibrions El Tor res-taient en suspension. [Trąd.]

Se rangeant a ropinion de Gispen, de Moor (1949) attribue les differences entre les vibrions cholćriąues et les vibrions El Tor, que nous venons d’indiquer, a la naturę differente de leurs fractions protćidiąues,

jB. Epreu\es des serums hwnains

Nous Tavons deja notę, ce fut peu de temps aprćs la recommandation de Gruber & Durham sur Temploi des ćpreuves d’agglutination pour ridentification des souches choleriąues inconnues, que Achard Sc Bensaude indiąuerent qu*on pouvait employer egalement cette mćthode pour mettre en evidence les agglutinines dans les sćrums des choleriąues au moyen de cultures connues de V. cholerae.

Les premieres observations de ces deux auteurs ont ete poursuivies et amplifićes par de nombreux chercheurs, qui ont portć leur attention sur la presence des agglutinines, non seulement dans le serum des ehole-

1

D’apres une notę de bas de page d’un article de de Moor (1949) F. H. Meyer a indiqu£, dans une th&se

2

publice a Amsterdam en 1939, qu*U avait observ£ des differences dans ragglutinabilife, identiques a celles

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rapportees par Gispen, lorsqu’il trauait par le chloroforme £ 2% des suspensions de vibr!ons choferiąues et

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de vibrions Et Tor.