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dans des conditions diverses: celles de Balteano & Łupu (1914), par exemple, qui avaient utilise des serums de sujets vaccines contrę le cholera pour des tests paraMes d’agglutination et de precipitation, et celles de Damboviceanu et al. (1934) qui avaient appliąuć les deux methodes d l’ćtude des proprietes immunologiąues de Tantigene residuel extrait de F* chołerae par 1’acide trichloracetiąue. II faut noter aussi que Gallut (1950), qui a fait des tests de precipitines, d*une part avec les extrait$ glucido-lipidiąues de Br. suis et des immunserums choleriąues, et d*autre part avec les extraits corres-pondants des vibrions choleriąues, a obtenu des resultats identiąues a ceux des tests analogues des agglutinines. Cependant, Shrivastava Sc Seal (1937, voir aussi Linton, Seal & Mitra, 1938) ont rapporte qu’en pratiąuant les reactions des precipitines avec les polyosides (qu'ils avaient isoles) des vibrions et divers immunserums, ils avaient pu diffśrencier les vibrions choleriąues des vibrions El Tor qui, bien que $e comportant dhine maniere tdentiąue dans les tests d'agg1utination O, ont une constitution chimique diffćrente.
Shrivastava & Seal (1937) ont determinć les reactions des precipitines donnćes par les polyosides isoićs de 1) une souche de V. chołerae Inaba du Groupe I, et 2) un variant Inaba appartenant au groupe VI de Linton et ses coll£gues, au moyen d'immunserums representatifs de chacun des six groupes dans lesąuels se rćpartissent les vibrions sur la base de leur constitution chimiąue. 11$ ont constate que, dans le cas de la souche Inaba typique, ils n*obtenaient des reactions positives qu*avec les antiserums du groupe I, tandis que le variant Inaba reagissait avec les seuls immunserums du groupe VL Trois antisćrums de vibrions El Tor entrant dans les groupes IV ou V, ne donnaient aucune reaction, pas plus avec Pun qu>avec Fautre des polyosides prćcites.
En poursuivant ces etudes avec les polyosides de 23 souches de vibrions appartenant & differents groupes chimique$, Linton, Seal & Mitra (1938) en sont venus a conclure que
«les reactions des precipitines entre les polyosides ct les antisćrums des microbes totaux montrent qu’en generał, la serologie exprime la configuration chimiąue de base de ces germes, et qu’elle indiąue les memes groupes ąue Tanalyse chimiąue^. [TradJ
II faut aussi rappeler que Gallut Sc Grabar (1943 a) ont notę des diffe-rences nettes, chez des vibrion$ appartenant pourtant k un seul et mSme groupe, en mesurant quantitativement, par des dosages d’azote, les preci-pites rćsultant de Taction de ąuantitós fixes de diver$ antiserums sur des ąuantites variables des antigónes glucido-lipidiąues de ces microbes. Ils ont suggćrć que Fapplication de cette mćthode pourrait etre prćcieuse pour definir les caracteristiąues serologiąues des vibrions.
Une ćtude approfondie des proprićtćs serologiąues de V* kadikoj (un vibrion « hemotoxlque » (hemolytiąue) appartenant au groupe El Tor), faite par Eisler & Kovacs (1926), a montrć qu’il n’y avait pas de relations