302 CHOLERA
par sa methode, faire une distinction entre les vibrions choleriąues et les vibrions p$eudo-choleriques — que Fon ne devrait pas utiliser ce seul procćde pour le diagnostic differentiel: les tests d^gglutination, joints d la reaction de Pfeiffer, restant les « principaux critóres ».
Apres avoir ćtudić les propriete opsoniąues des serums de 58 cholóriąues, malades et convalescents, Amako (1909) conclut:
«1) Dłaprfc$ les tests que j’ai effectues avec des vibrions cholćriąues, les serums nor-maux et les sćrums des convalescents, en particulier, font preuve dłeffet$ opsoniques nets.
» 2) Si Ton emploie on sćrum de convalescent> non diluć, les vibrions choleriques sont lysćs en dchors des cełlules, si bien que Pon ne peut observer d‘action opsoniąue; cependant, si Ton utilise des serums dilues, on peut observer une action opsoniąue evi-dente [deutUche]...
» 3) Si les proprićtes bacterioiytiąues du serum sont trop fortes pour que Ton ne puisse reconnaltre aucune action opsoniąue, m£me en utilisant des dilutions de ce sćrum, on pourra observercette action apr£s inactivation du sćrwn (par unchauflfage de 15 minutes k 60°C)> parce que les opsonines choleriques, comme les autres immuno-opsonines, sont thermostables... * [Trąd.]
Les nombreux graphiąues publies par Amako montrent qu’il existe, generalement, dans chaąue cas partieulier, un parallelisme entre les proprićtós agglutinantes, bacterioiytiąues et opsoniąues du serum.
Tl n*e$t pas sans interet d’ajouter que d^aprds les recherches, deja mentionnees ci-de$$u$, d’Eisele, McCullotigh &. Beal (1948), les tests opsono-phagocytiąues (faits selon la techniąue recommandće dans le manuel de la brueellose animale et humaine de Huddleson, 1943) ont donnę des resultats positifs chez 16 d’entre 20 sujets vaccinćs contrę le cholćra. Des reactions nettes (phagocytose de 80% h 100% des cellules) ont pu 6tre notćes dans environ un tiers de ce groupe.
Tests allergiąues et cutanes
Shwartzman (1928) a observe que si, apr&$ une injection intradermiąue preparante d*un filtrat de S. typhosa a des lapins, on administrait, 20 k 48 heures plus tard, par voie intraveineu$e, le meme filtrat bactćrien ou des filtrats heterologues convenable$, des lesions hćmorragiąues nettes se developpaient, chez la majorite des animaux, a Fendroit de Finjection prćliminaire; ces lesions pouvaient amener une nćcrose et une ulceration.
Cette reaction curieuse, connue sous le nom de phćnomćne de Shwartz-man, n*est pas, ou du moins pas strictement, specifiąue. Gratia & Linz (1931) ont ćtabli les premiers, et Uyeda (1934) puis Vas$iliadi$ (1935c) Font confirme, qu’on pouvait egalement la reproduire par des filtrats de culture de V. cholerne.
Gratia & Linz (1931) ont constate que Ton pouvait produire ce phenomfcne, non seu* lement chez les lapins mais aussi chez les cobayes, par une injection intradermiąue pr£* limmaire suivie d’une seconde injection dans la veine jugulaire ou dans le cceur, Tls ont aussi attire Pattention sur la similitude du phćnomćne de Shwartzman avec la reaction