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constatent que la formation d’anticorps peut se produire chez les sujets vaccines par voie intradermique, & un degrć beaucoup plus marquć que chez ceux qui ont reęu le vaccin en injections sous-cutanćes.
En discutant leurs experiences sur 11 personnes vaccinees par voie intradermiąue avec 0,1 ml ct 0,2 ml de vaccin standard de Kasauli, et sur 10 sujets (temoins) vaccines par voie sous-cutanee avec des doses de 0,5 et 1,0 ml du m$me vaccin, Panja & Das prónent Timportante economie en materiei de la premi&re methode, et ils dóclarent aussi que les rćactions produites par la vaccination intradermiąue $ont negligeables. Ils admettent, toutefois, qu’il est beaucoup plus rapide d’employer la deuxi£me methode, au lieu de la technique intradermique, dans les campagnes de vaccination.
Singer, Wei & Hoa (1948 b) ont constate la presence de petits abcćs au point d^noculation, chez quelques-unes des personnes vaccinees trois fois avec 0,2 ml. Ces attós ne se manifestant qu*a la troisi^me injection dolvent ćtre considćrśs comme une reaction allergique, et Ton pourrait les ćviter en administrant deux doses de vaccin seulement d 5-7 jours d^nteryalle. Quoi qu’il en soit, il faut reconnaitre comme fondćes les craintes expntnees par Panja & Das au sujet des difficultes que presente la methode cutanee de vaccination contrę le cholera dans les campagnes de masse.
Yaccmation par voie tiasale
Sanarelli (1924 b) a constate que Finsufflation dans la cavite nasale de lapins d’un melangc pulverulent dc vibrions choleriques tues par le toludne et d*acides borique et lactique, engendrait une formation considćrable d^agglutinines dans le serum de ces animaux, et les immunisait contrę une infection choleriąue par voie intraveineuse.
Vacc\miion par voie orałe
Tandis que Brieger, Kitasato & Wassermann (1892) signalaient que des cobayes immunises par Finjection dans le peritoine de vaccin chauffe, rćsistaient &une infection cholerique per os, Klemperer (1892)dćclarait qiFon pouvait aussi protćger les animaux contrę Finfection orale en introduisant de petites doses de cultures cholćriques vivantes dans leur estomac. De m6me, Cantacuzdne (1894) rapportait que Fintroduction repetóe de vibrions choleriques dans Festomac de cobayes rendait ces animaux totalement resistants a une infection intraperitoneale par V, cholerne, pourvu qu’on les eprouve moins de 18 jours aprós la derniere inoculation intragastrique. Cependant, Sobernheim (1893), tout en constatant que 1’immunisation intragastriąue par de fortes doses de vibrions choleriques conferait un certain dcgre dc protection contrę une infection intrapćritoneale ulterieure, ne put proteger les cobayes contrę une infection per os, ni par la voie intragastriąue, ni par toute autre methode de vaccination cholerique.
Pfeiffer & Wassermann (1893), qui avaient infecte avec des vibrions d7isolement rćcent, un nombre considćrable de cobayes immunises per os, avaient declare, de meme, que