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LA FONDATION Dli L’«ACAOfiM!E GREQQUE- DE BUCAREST


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les jeunes gens « par la voie de 1’enseignement librę et de la science >> 8i<x TTję ToiauTYji; eXeu0epou KcaSelccą Te xal |i,aibqaecoę8. En jngeant d’apres les programmes qu’elles reęurent des leur fondation et d’aprós ceui qui lui furent ajoutśs plus tard, 1’historiographie roumaine a consi-dórś en gśnśral ces « acadśmies» comme des instituts de rang universi-taire Les derniers chercheurs ćtrangers se sont rallies a cette meme opinion 10. Naturellement, certaines caractśrisations exagórśes ont ćga-lement ótś śmises; nous ferons, au cours de cette śtude, les prócisions et les rectifications nścessaires a ce sujet. Pour 1’instant, nous devons nous borner a affirmer que, sans pouvoir les comparer, en ce qui concerne leur organisation et leur dśveloppement, aux universitśs dont disposait l’Oc-cident a la fin du XVII' siacie, «les acadómies » de Bucarest et de Jassy ont pourtant reprśsentś, du moins pour 1’śtude des disciplines philoso-phiques, des langues classiques et de la thóologie, le commencement de l’enseignement supśrieur dans les pays Boumains.

La valeur cle ces positions intellectuelles si avancśes dans le mou-vement culturel de Bucarest a la fin du XVII1 2 siacie n’a pas encore śtć suffisamment śtudiśe par notre historiographie; on peut en dire autant des circonstances profondes expliquant cet important progres. Certains chercheurs śtrangers, tel que le savant hellśniste Emile Legrand par exemple, ont signalś les conditions d’ordre politique qu’offraient k cette ćpoque les Principautśs Roumaines en faveur de la fondation et du dśve-loppement d’un tel enseignement11 a Bucarest et a Jassy. En effet, meme

1

s Ibidem, p. 198 ; editioin grecąue, p. 219

2

Constantin Erbiceanu, Discursul rostit tn aula Unwersitdfn dm Iaęi; le mfcme, Croni-caru greci care au sens despre romdni tn epoca fanariotd, Bucarest, 1888, p XXXIX; A. D Xe-nopol, Istona romdnilor dm Dacia Traiand, dans le vol. Serbarea ęcolard de la Iaęi, Jassy, 1885, p 61 N Iorga, Inceputunle tnudfdmlntului superior la romdni, Kichinev, 1926 ; du mćme, Com-mimoration de deux cent cinquante ans de la fondation dyune Facultt des lettres d Bucarest, Bucarest, 1928, p 18 (v. aussi la rćdaction roumaine), du mćme, Istona tnvd(dmtntului romdn, Bucarest, 1928, pp. 42, 105; Mann Popescu-Spineni, Contnbufiuni la istona tnudfdmlntului superior {Facultatea de litere ęi filosofie dm Bucureęti), Bucarest, 1928, p. 7; N. Iorga, L2 enseignement supłrieur en Roumanie, Bucarest, 1931, pp 10 — 11 , Mann Popescu-Spineni, Institufu dt tnaltd culturd, Vfileni de Munte, 1932, p 208 (v. le chap. Venseignement supirieur en Valachie 1679 — 1830); dr V. Gomoiu, Inceputunle tnudfdmlntului superior tn Romdnia, Bucarest, 1940, p. 46; D. Russo, Studu istonce greco-romdne, Bucarest, 1939, vol. II, p. 538, C. G. Giurescu, Istona romdnilor, vol. III, Ir® partie, Bucarest, 1947, p. 163.

10    Parmi les chercheurs ćtrangers plus anciens, Emile Legrand croyait, en se basant sur une source grecąue pubhće dans le Aóyioę 'Ep[X7ję et k laąuelle nous n’avons pu avoir acces,

que Tecole de Sf. Sava a obtenu officiellement le rang d2« Acadćmie o k partir de 1697; v. aussi Topinion de Mano Ruffini dans op. ciL, p. 31, formulće d’aprfcs celle de Erbiceanu, Discurs — Jassy, 1885, p. 20. Le dernier chercheur ćtranger, Cl. Tsourkas, op. cit., p. 64, se rallie aux opi-nions de N. Iorga dans Istona tnudfdmtntului romdnesc, p. 105

11    Emile Legrand, Ephimłrides Daces, vol. III, p. XIV : « On jouissait dans ce pays cTune demi-libertć, dont s^mpressaient de profiter les jeunes gens qui voulaient se livrer a des ćtades que la pohtique ombrageuse de la Porte se plaisait alors d entrauer dans la capitale de Vem-pire d. La m§me opinion est expnmće aussi par Mano Ruffini, op. cit., p 30. L’ćcole de Gonstanti-nople «era troppo uigilata dalie autoritd turche pcrchł potesse liberamente msegnare... » Celles de Bucarest et de Jassy ćtaient «le uniche ueramente libere nclUinsegnamcnto »



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