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cernant la filiation des idśes, d’une part, et la transmission des informa-tions, d’autre part, pour le plus grand profit de la mśthodologie et de la science historiąue elle-meme.
5. Comment Vannee 1679 est enłree dans Ihistoriographie comme datę de la fondation de VEcole princibe. Une fois admise 1’idśe que §erban Cantacuzino est le fondateur de l’« Acadćmie » de Sf. Sava, les historiens, soit grecs, soit roumains, se sont ćvertuśs a trourer aussi la datę exacte de la fondation. L’acte de fondation faisant defaut, certains d’entre eux ont en recours au calcul des probabilitós. L’historien grec ayant le Iiremier et largement contribuś a faire pćnśtrer 1’idśe que §erban Cantacuzino est le fondateur de 1’Ecole et qui, en meme temps s’est prononcś le premier pour l’annće 1679 comme datę de la fondation, est G. Chassiotis83. Son volumineux ouvrage a ótć de grandę utilitć a l’ćpoque de sa parution et gardę de nos jours encore une certaine valeur, surtout pour le dćve-loppement de 1’enseignement entre 1821 et 1881. Mais pour la pśriode antórieure, elle est dśpassće par les recherches des 80 dernióres annśes. Chassiotis, qui ćcrivait en 1881, adopte sans rśserve l’information trans-mise par Mihai Cantacuzino, datant la fondation d’apres cette phrase : «Parmi les premieres choses, Serban Cantacuzino fit 1’ścole grecque ». Donc, conclut l’historien grec, la premiere annee du regne de §erban YodS. (1679) peut etre considćrśe comme la datę de la fondation de 1’ścole 84.
Constantin Erbiceanu, tient compte, lui aussi, de 1’idśe suggćrće par le texte de Mihai Cantacuzino — a savoir de situer le fait plus pres du commencement du regne de §erban Cantacuzino —, mais il accorde pourtant un dćlai d’un an au fondateur prćsumś et s’arrete a l’annśe 1680. 11 manque tout de meme de comdction sur la valeur d’une datę choisie aussi arbitrairement et, pour notre plus grandę surprise, il ajoute tout de suitę, entre parentlieses :« mais d’apres les monuments, en 1689 »85. Erbiceanu tenait donc de certaines sources que 1’ćcole fut fondśe dix ans plus tard, c’est-a-dire en 1689. Quels sont ces « monuments»? Sa rćponse et les indications qu’il donnę sont, ainsi que nous le verrons, totalement insuffisantes.
En effet, le lecteur non prćvenu pourrait croire qu’Erbiceanu, par le terme pompeux de « monuments », se rśfere a des sources authen-tiques — des actes — relatives aux d^buts de 1’ścole meme. En rćalitó,
13 G. Chassiotis, op. cii, p 78
14 Seiban Cantacuzino oblient le tróne le 30 novembre 1678, mais arrive a Bucarest sculement le 16 janvier 1679. II meurt le 9 novembre 1688. V. Efcmcndclc lai Ioan Cai iofil9 <*ditees par Pencle Gh Zerlendi, en roumain par Constantin Erbiceanu, Bucaiest, 1892, p. 11.
15 Const. Erbiceanu, Discurs rosili in aula Umucrsitilfii din Ia$i asupra ęcoln grece §i romdne... pind la 1828, Jassy, 1885, p. 10 ; dans le vol Serbarea ęcolaru de la Iaęi9 cu ocazia im-phnini a 50 de ani de la infimfarea tnudldminlului superior in Moldovat Acle $i documenle, Jassy, 1885, p. 54