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Les traites de poetiques donnet egalement une serie dJindi-cations concernant la refonte des modeles. II faut ecarter d?abord le manąue de darte dans les motifs (Ars. vers. IV, 14), puis combler les lacumes qu’offrent la marche et le cours des evene-ments (ibid. IV 13). Grottfried applique oette methode a Thomas, Tauteur de la source dans laąnelle il a puise. Ifapplication des regles de la poetiąue peut egalement expliquer pourquoi il evite les descriptions par trop banales, p. ex. les plaintes apres la mort de quelqu7un, etc., car il nous dit: »ubi dixerunt aliquid, nos nihil«
(Doc. II, 3, 133).
S’il s’agit de caracteriser le style du poeme de Grottfried d’apres les categories admises dans le poetique medieyale, il ne faut pas perdre de vue que la distinction des genres: »gravis, mediocris« et »humilis«, interessait dans Tantiąuite le probleme du style dans le sens courant du terme, par conseąuent surtout la question de Tornement. Au XIIe et au XIII6 siecle cette di-vision dependait de la sphere sociale dont il etait question dans le poeme. Lorsqu?on se place au point de vue de la poetique me-dievale, il faut ranger le style du poeme de Grottfried dans le genre »gravis«, vu que Taction de Tristan se deroule dans la sphere la plus elevee, soit dans le cercie de personnes admises a la cour. D’autre part, dłapres les criteriums appliques dans rantiąuite, ce style deyrait passer pour »mediocris«, car il se propos© de »delectare« et non de »docere« comme le style »hu-milis« ou de »movere« comme le genre »gravis«.
(Lłetude ici resumee a paru sous le titre »Grottfried von Strassburg und die Poetik des Mittelalters« dans la collection »Grermanische Studien«J Berlin 1932).
42. SINKO TADEUSZ: Przyczynki do chronologji pism Ksenofonta.
(Ad fastos JCenophonteos symbolae), Presente dana la seance du
19 novembre 1931.
Die seit E. Schwartz (1889) populare Beschrankung der gan-zen Schriftstellerei Xenophonts auf die letzten 16 Jahre des eme-ritierten Offiziers und gewesenen Landwirtes lasst sie im ganz anderen Lichte erscheinen ais die vom Vf. verteidigte Annahme, dass er schon in Athen ais Sokrates1 Schiller zu schreiben be-