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quelconque des membres de la bureaucratie sunć-rieure ; les seances se tiennent pnrfois « sur la reniontrance faite par la voie publiquc ».
Tout cela est bicn vaguc. Voici quelque chose de plus precis : c’cst un arret dii Parleinent de Rennes en datę du 22 Aoilt 1766, portant : Kłglcment pour les asscmblecs des gćnćrauz des pnroisses dc lir eta-gne.
... « II ne pourra entrcr nux nssemblćcs capitulnires que les juges, le rccteur ou son cure en son absenoe et ceux qul ont passe en charge de fabriciens et rendu ct solde leur coinpte : lesquels seront ćlus par ie generał riouze dćlihćrants qui seront tenus d’assister aux dites assem-blecs, sous pełne de dix livrcs d’amcnde au profit dc la fabrique, a moins de Jćgitimes empćchements ; les dćli-bernnts seront sur Ie chmnp inscrits sur los registres ordi-* nairts, Hs seront au nombrc de douze, ś’ils ne savcnt signer. il Ie feront faire a leur requćte, les noms des dedi-bćrants seront Inscrits en tdte des deliberjdions, ledlt registre sera mis incontincnt dans le cofTre a trois clefs ordonne par les dits r&glemcnls ; les delibćrations seront tenues sans bruit ni tuinoltc en portant aux juges le res-poct qui leur est du, lesqucis seront avisćs huit jours auparavant de da dćlibćraiton pour pouvoir s’y trouver ; les asscmblecs seront indiquees huit jours auparavant par le rccteur ou curć sur ie requisitoirc des trćsoriers. »
Atthihi tions. — Le corps politique avait dans ses attributions toutes les ąuestions qui rclevent aujour-d’hui du conseil municipal, du conseil de prćfcrture, et qui ćtaient du ressort des defunts conscils dc fabri-que.
Dans la paroisse le gćneral etait tout ; reprćscntant du Roi, il nommait a toutes les fonctions. ct rćglait toutes les questious tani du ressort civil quc religicux.
Cest ainsi par excmple qu’il nommait : le corps )K)litique, — le procureur terrien, — les collecteurs de la dlrae, des deux vingtiemes et autres inipóts, — les
fabriciens de Pćglise paroissiale et^des chapelles. — les assesseurs dans les impositions des tcrres nobles et roturićrcs, — les notablcs pour asśister & la capi-tation, — les comnijssions des granris chemins. — la commission pour la confection du rólc du Cuć, — les commissions pour exćcuter les ordres du Boi et ceux de 1’Intendatit de Bretagne, — le sacristain, — Ie syn-dic, qui dcvait chcrcher les charrettes pour le Koi.
Local df.S HĆUNioro: — Le corps tient ses seances « dans la chamhrc des deliberations > qui ćtait ancienncineut la « chambre aux archives *, situee au-dessus du porche de 1‘eglisc. et plus tard dans la 'sacristie.
La se troovuit le colTre-fort ou Ton dćposait les pieces eomposant les arcbives paroissiales, coffre-fort que l’on n’ouvrait pas souvcnt, et que l’on n’ouvrait qu’avec trois clefs dont 1'une ćtait au Rectcur, la deuxićine au fabriquc, ct la troisićme h un dćliherant.
Pour gardcr le coflTre-fort le sacristain couchait assez souvcnt dans la sacristie.
Quelques dćlibśrations. •— 8 Dłcembre 1757. — Longue dćliheration pour protestcr vigoureusement . contrę une lettrc du sćnćehal de Landcrncau, qui sc plaint que quelques paroisses n’aicnt pas exćcutć les travaux a elles iiuposes pour 1’entreticn des grands chemins.
La corvćc de Loperhet a nccompli, et hien, les travaux qu’on lui demandait sur la route de Landi-visi.au 5 Landcrncau. entre cette derniere ville ct la Roche-Maurice.
80 Auril 1758. — Longue deliberation redigće par unc main exercće. /
Le Moal, fabrique, est fiche, parce qu'on ne tient $cinble-t-il aucun co.nptc dc scs remontrances. Le