assez profonde, avance jusqu’a la limite M1-M2; elle est soulignće par une crete d’inscrtion musculaire supćrieure (crete d’insertion du masseter median et du temporal; Tullberg 1899) bien marquee.
Les D4 de H. hautefeuillei nov gen. et sp. different principalement de celles de Pantrogna marandati nov. sp. par un trigonide ou le protoconide est nettement moins dćveloppe. Le trigonide est fermć postćrieurement dans trois cas sur quatre par un mćtalophide natif. L’ectolophide est continu et le mćsoconide peu visible. Deux specimens sur quatre montrent un debut de mesolophide ainsi qu’un hypolophide presque complet dans deux cas, et complet sur un troisieme. L’hypoconulide, en position mediane, est bien individualisć; le cingulum posterieur s’interrompt assez nettement entre ce demier et 1’entoconide. La crete descendanl du metaconide est longue; il n’y a pas de sillon lingual.
Les P4 montrent une morphologie generale relativement primitive. La surface d’email du flanc postćrieur de l’unique cuspide du trigonide, parcourue par une a trois fortes ridulations descendant dans le bassin du talonide, revet toutefois une structure plus complexe que celle observee chez Pantrogna. Pour deux specimens (sur 8), la plus forte de ces ridulations formę une vćritable crete qui rejoint 1’entoconide. Dans la moitie des cas, 1’ectolophide est double labialement par une tres courte amorce de crete exteme naissant du metaconide - cette structure reste sensiblement moins developpće que chez P. marandati nov. sp. L’ectolophide est complet, le bras posterieur du mćtaconide ćtant parfaitement fusionne au mesoconide; il se prolonge frequemmcnt en une amorce d’hypolophide. Une amorce de mesolophide, parfois double, est egalement presente dans la moitie des cas. La liaison mesoconide-hypoconide est faible, et en tous cas plus reduite que la partie anterieure du cingulum exteme. L’hypoconulide est bien visible et separe de 1’entoconide par une forte interruption de 1’hypolophide.
Les M|.2 prćsentent une morphologie genćrale bien differente de celle de P. marandati nov. sp.: 1’anterolophide est une crete assez fine et basse - plus gracile que celle observee chez P. marandati nov. sp. -, dans la moitie des cas environ lćgerement cuspidće dans sa partie labiale; le mćtalophide est generalement complet, fermant 1’arriere du bassin du trigone; dans la moitie des cas environ, le bras antćrieur du protoconide se dćdouble, une des deux parties descendant vers le bassin du talonide; le bras postćrieur du protoconide est complet et continu jusqu’au mesoconide, oh il donnę naissance dans tous les cas k un hypolophide complet k sub-complet, double dans presque tous les cas par une amorce de mćsolophide parfois prolongće cóte labial par un "ecto-mćsolophide"; la liaison mesoconide-hypoconide est presque toujours rdduite et basse; le cingulum posterieur est fort et ćpais, incorporant l’hypoconulide; dans la plupart des cas, la crete linguale qui dcscend du mćtaconide, bien dćveloppće, se termine par un petit mesostylide; le sillon lingual est bien marquć.
Les M3 possedent un antćrolophide tres rćduit, faiblement raccordć au protoconide, mais surtout tres bas; le bras antćrieur du protoconide ne rejoint pas le mćtaconide mais oblique presque toujours vers le bassin du talonide; le bras posterieur du protoconide est, ici aussi, bien dćveloppć jusqu’au mćsoconide et se prolonge dans presque tous les cas en un hypolophide fort; la liaison mćsoconide-hypoconide est tres reduite, sinon absente; dans la plupart des cas, 1’hypoconulide est inclus dans le cingulum posterieur, la liaison hypoconide-hypoconulide ćtant massive; en revanche, il
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