comparable a celle des P4 d'Eogliravus wildi de Premontrć: l’hypocóne est peu marque sur le cingulum postćrieur, celui-ci rejoignant le protocone presąue sans intemjption; le protolophe et )e metalophe sont complets, formant un trigone en "V" lćgerement ćvase h. sa base; les cingulums anterieur et postćrieur sont bien developpes; le mćsostyle est absent et les deux tubercules extemes rapprochćs.
La M[_2 sen. AZI-VI-10 (L = 1,33 mm; 1^ = 1,20 mm; l,ai = 1,34 mm; = 0,54 mm) est un spćcimen trćs usć dans sa partie labiale, permettant neanmoins d’observer les caractóres suivants: anterolophide rectiligne non relie au protoconide; bras anterieur du protoconide courl, non relie au mćtaconide; mesoconide bien etire transversalement, faiblement relie au protoconide mais bien raccordć a l’hypoconide; crete linguale desccndant du mćtaconide courte et abrupte, incoiporant un mćsostylide; sinus lingual profond; entoconide massif, apparemment bien isolć du cingulum postćrieur.
Pour autant que l’on puisse en juger par l’examen de seulement deux dents jugales isolees, la population d’Azillanet semble donc presenter des caracteres dentaires intermediaires entre les populations du Mas de Gimel et de Naples et celle de Premontrć.
Dans ce gisement, cinq dents jugales superieures isolees (2 P4 et 3 M1'2) sont attribuables & Eogliravus aff. wildi. Elles temoignent d’un stade evolutif qui pouiTait etre lćgerement plus evoluć que celui observć au Mas de Gimel-Naples et & Premontrć.
Sur les deux P4, l’hypocóne est bien individualise; le trigone formę un "V"; il n’y a pas de mesostyle; le protoconule apparait sur un des deux spćcimens.
Sur les M1'2, 1’hypocone, bien dćveloppe, airive a la meme hauteur que le protocone dont il est sćpare par un profond sinus lingual (plus profond que sur les spćcimens du Mas de Gimel, de Naples et de Premontrć); les dcux conules sont forts, le mćtaconule ćtant dedoublć sur un exemplaire; le seul specimen dont la partie labiale est preservee (probablement une M1) montre un parastyle et un mesostyle tres developpes; 1’anterolophe semble en revanche tres reduit.
Discussion:
Eogliravus wildi, jusqu’alors connu de sa seule localitć type du Mas de Gimel, est dćsormais idcntifić dans cinq localitćs distinctes du Nord (Prćmontrć) et du Sud de la France (Mas de Gimel, Naples, Azillanet et Vielase). Les diffćrences morphologiques observees entre ces populations, connues par un nombre toujours reduit de spćcimens dentaires - 0 a 5 spćcimens isoles par categories dentaires pour la population type de E. wildi -, ne nous ont cependant pas parues suffisamment significatives pour etre interprćtees sans ambiguite d’un point de vue biochronologique.
1966: Gliravus hammeli in Thaler: p. 102-103, PI. XXVII, fig. D. 1971: Eogliravus hammeli in Hartenberger (a): p. 112-115, fig. 5, 6.
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