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faible. La M3 est assez allongće antćro-postćrieurement.

La D⁴, tres molarisee, possede un hypocone dćveloppe, de taille equivalente au protocone, dont il est sćparć par un sinus lingual peu profond. Le mesostyle est massif. Les deux conules sont forts et hien relies au proto- et mćtacóne - notamment le metaconule.

L’ensemble de ces caracteres, s’ils ćvoquent bien ceux dćcrivant 1’espśce P. alsaticus de Bouxwiller, pourraient cependant indiquer un stade morphologique lćgerement plus evolue, intermediaire entre P. alsaticus (MP 13) et P. cartieri d’Egerkingen a et (3 (MP 14).

Jaulgonne:

Les trois spćcimens dentaires isolćs provenant de cette localite montrent une morphologie en tous points identique h celle caractćrisant la population type de P. alsaticus. Le degre d’hypsodontie de ces dents, supórieur h celui observć chez P. maximini du gisement de Saint-Maximin (Rćmy et al. 1997, Escarguel 1998a), est conforme ił celui observć dans la population type.

La molaire inferieure, legerement usee, possede un anteroconide bien formę; le bras anterieur du protoconide s’arrete au pied du mćtaconide; le bras posterieur du protoconide rejoint le mesoconide puis se prolonge en un hypolophide presque complet; l’entoconide est massif et bien isole.

Les deux molaires superieures, probablement deux M¹, ont meme morphologie: 1’hypocone est presque aussi grand que le protocone, les deux cuspides ćtant sćparees par un sinus lingual profond, rectiligne et transversal; les dcux conules sont massifs, bien relies aux deux tubercules externes leur correspondant, mais isolć des dcux tubercules linguaux; le mesostyle est bien developpe, mais le mesolophe est absent.

Roc de Lunel - Banc-vert\

Nous decrivons ici une dent jugale isolee inedite (une M₃) recoltee par MM. B. Sigć & B. Marandat en 1994 ii 1’occasion d’un prelevement d’essai dans un banc intercalaire mamo-argileux (banc-vert) situd dans le "Calcaire de Castres et de Labruguiere", non loin de la localitć classique du Roc de Lunel, au Nord de Castres (Richard 1946: 27-30).

Ce spćcimen, legerement abime dans sa partie antero-linguale, poss&de un degrd d’hypsodontie encore peu prononce, associe a un bras anterieur du protoconide orientć vers 1’entoconide, et un bras postćrieur du protoconide se prologeant en un hypolophide complet. Le posterolophide s’interrompt netlement juste avant de rejoindre 1’entoconide. Combines a la taille de cette dent jugale, ces differents caracteres evoquent bien la morphologie dentaire de Protadelomys\ des diffćrentcs espóces decrites a ce jour, c’est sans ambiguite de P. alsaticus que ce specimcn se rapproche le plus.

Discussion:

Les quelques spścimens que nous venons de decrire completent utilement notre connaissance de la lignee phylćtique Protadelomys maximim-P. alsaticus-P. cartieri-P. lugdunensis, lignćc-guide pour la biochronologie mammalienne du Lutetien supćrieur-Bartonien infćrieur d’Europe (Hartenberger 1969, BiochroM’97 1997,

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