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1/origine des Basqucs est assez interessante pour que i'on nail pas hesoin de faire intervenir le merveil-leuxafin dola signaler 6 1’attention des savants. Je le dis avec peinc : il suflit que les racines d’nn mol soient dounees par un Basque, pour quc je croie de\oir lessou-meilre a un cxamcn rigoureux. Je naurai peut-ćtre pas elć moi-mśme a 1‘abri d’erreurs du genre de celles quc je viens de signaler, malgrć les effortś que j’ai fails pour les eviter.

XIV.

Un pcuple acceple des mots cotuposes aussi hien que des mots radicans; il aecepie mćme des mots dont la signifiention ne diftćre en aucune manierę dc ceux qu’il possede deja, mais qiii derivent dautres racines ou se prononcent autremenl: c’est ainsi que nous avons les mots joumalier et guotidien, qui ont une mćmc valeur et des racines difTćrcntes, et que, rćceinmenl, nous avons introduit dans notre languc le mot anglais yentlenmn, qui est lc representant exact de notre mol (jentilhomme.

II resulte de 1& qu’une tangne possede souvent des mots dont elłe n\a pas les racines, et qu’a une racine, comme jour et hornmc, correspondeut des dćrives tires d’autrcs langues. C’est encore ainsi que nous avons le mol cheval et le mot equitalion qui derive du latin cguus, chc?al.

Le caraclere d’une veritał»le langue-m&re conservćc