clairement individualisć, il est difficile de dire si cette cuspide correspond a un paraconide residuel - comme cela pourrait etre ćgalement obseivd chez Tribosphenomys (Meng et al. 1994, Hartenberger 1995) - ou bien a un anteroconide rejete en position interne. Les P4 sont caracterisees par un mesoconide peu developpe, fondu dans un ectolophide sub-complet. Le cingulum posterieur, eleve, est consitue de trois cuspides de taille ćgale, lćgeremcnt proclives. La liaison hypoconulidc-entoconide est generalement simple, quoique relativement plus large que celle observee chez E. inexpectatus nov. gen. et sp. Les M].2 sont massives; le trigonide y est bien developpe, presque toujours fermć posterieurement par un metalophide II complet; le metalophide I
- branche labiale notamment - est souvent ebauche. La crete descendant du mćtaconide vers 1'entoconide est longue; elle rejoint parfois la cuspide postero-inteme, fermant alors lingualemcnt le bassin du talonide. Le mesoconide est fort, et relativement plus proche du protoconide que de 1'hypoconide. 1'ectolophide est genćralement continu, parfois interrompu entre le protoconide et le mesoconide - bras posterieur du protoconide incomplet. Le cingulum posterieur est haut et massif; 1'hypoconulide, pointu, est bien isole; la liaison hypoconulidc-entoconide est toujours double et creusee d'une legere dćpression. Les M3 sont relativement allongees; toutes proportions gardees, le talonide y est moins rćduit que chez E. inexpectalus nov. gen. et sp. Le trigonide n'est generalement pas fermć postćrieurement, la branche linguale du metalophide manquant. Dans le bassin du talonide, 1'hypolophide est parfois ebauche (e.g. SLP-29-PR-861) entre l'entoconide et la partie posterieure de l'ectolophide, en arri6re du mesoconide. Les trois cuspides postćrieures sont coniques ct massives; l'interruption du cingulum posterieur entre 1'hypoconulide et l'entoconide est plus profonde que celle obseryde chez E. inexpectatus nov. gen. et sp.
Pourcy.
Trois dents jugales superieures signalent la piosence, a Pourcy, d'un Ailuravus typique dc petite taille dont la morphologie generale evoquc celle d'A. michaiai, en plus primitif. Deux de ces trois specimens (PO-27 et PO-28) ont initialement ete attribues (Michaux 1964b, 1968) a 1'espece Paramys poureyensis, espece type du genre Paucimys HARTENBERGER, 1995 (v. ci-dessous, discussion du genre Euromys nov.).
La M1 dex. PO 28 (L = 2,97 mm; 1 = 3,28 mm; figurce in Michaux 1968: PI. 1, fig. 8) presente une moiphologie typique ó!Ailuravus combinant une suiface de l'6mail chagrinee, un hypocone bien formę et sepatć du protocóne par un sinus lingual profond, un fort repli de l'6mail descendant du protocone dans le trigone, deux conules dedoublds, le protoconule etant rdduit par rapport au metaconule, des cingulums anterieur et posterieur bien developpes, un parastyle tres fort - plus haut que le paracóne
- et un mesostyle massif.
La M2 dcx. PO 27 (L = 2,62 mm; 1 = 3,10 mm; figurce in Michaux 1968: PI. 1, fig. 9), 16g6rement plus petite, presente une moiphologie analogue ou le protoconule, le parastyle et le mesostyle sont toutefois plus lóduits.
La M3 dex. PL-P-129 (L = 2,90 mm; 1 = 2,81 mm) montre un anterolophe bien d6veloppe, un protoconule double, un metaconule massif relie au metacóne, un leger sinus lingual et un mesostyle bien ddvelopp6.
Compte tenu des differences obserydes, importantes, entre ces trois specimens et la population type de Ailuravus michaiai, nous attribuons ces trois dents de Pourcy ił
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